« Ça fait mal que quelqu’un essaie de faire de la politique en détruisant des emplois », Iván Duque

Le président Iván Duque a affirmé le 11 juin que il y a des gens qui veulent faire de la politique en détruisant des emplois, en menaçant la garde des enfants et en coupant la logistique d’un pays, et que ces attitudes doivent être remises en cause par toutes les marges de la démocratie et des institutions.

Dans son discours à la Chaire colombienne de l’École supérieure de guerre, le chef de l’État a exprimé qu’il est triste de voir des voix qui révèlent les intentions électorales derrière de nombreuses pratiques illégales telles que les blocus, le vandalisme et le terrorisme urbain de faible intensité.

« Ça fait mal que quelqu’un essaie de faire de la politique en détruisant des emplois ; qu’ils prétendent faire de la politique menacer l’attention des enfants qui vont dans une ambulance à un centre de santé ; qui ont l’intention de faire de la politique en affectant l’arrivée de nourriture ou qui ont l’intention de faire de la politique en coupant la logistique d’un pays qui se redresse en pleine pandémie pour générer de l’emploi et combler les écarts sociaux », a déclaré Duque.

« Il est triste de voir que des voix se font déjà entendre qui révèlent les intentions électorales derrière nombre de ces pratiques »a ajouté le président, faisant référence aux expressions de vandalisme, de terrorisme urbain de faible intensité, de destruction d’infrastructures et de blocus, qui ont été observés récemment.

Iván Duque a expliqué les actions du gouvernement national pour protéger des millions de Colombiens, touchés par la pandémie, avec le revenu de solidarité, le remboursement de la TVA, le Programme Formel d’Appui à l’Emploi (PAEF), la campagne de vaccination de masse et l’extension de la capacité des unités de soins intensifs, entre autres.

Il a considéré que les pratiques illégales telles que le vandalisme, le terrorisme de faible intensité et les blocus ne sont pas des manifestations pacifiques ; « Ils sont à l’opposé du concept de ‘pacifique’ et impliquent la commission de crimes et la violation de l’ordre constitutionnel », a-t-il affirmé.

« Cela doit être remis en question à toutes les marges de la démocratie et des institutions, membres du Congrès. Mais il doit aussi être un débat propice, car quiconque prétend faire de la démocratie en portant atteinte aux droits d’autrui porte atteinte aux principes de l’ordre constitutionnel», a-t-il précisé.