COVID-19 : entre l’individuel et le collectif

L’Observatoire national de la science, de la technologie et de l’innovation, Oncti, à partir du moment où la période de quarantaine a été décrétée dans le pays, en mars 2020, a procédé à la révélation des informations quotidiennes sur les cas de contagion, de décès et de guérison dus à des causes de COVID- 19. Cependant, compte tenu de l’abondance des données publiées, la tâche de croiser une multiplicité de chiffres a été assumée afin de publier des statistiques à valeur ajoutée utiles à l’ensemble de l’utilisateur du site Internet de l’Oncti.

C’est ainsi qu’a été faite une classification par régions ou états, type de contagion (communautaire ou importée), la comparaison entre le Venezuela et le monde et celui de l’Amérique latine, ajoutant des efforts pour comprendre l’incidence et les impacts des mesures prises par le gouvernement bolivarien pour faire face à la pandémie même si, en plus, nous sommes une nation assiégée par des mesures coercitives et des blocus unilatéraux.

Les tableaux comparatifs montrent qu’en répondant rapidement et en prenant des mesures décisives, nous avons réussi à faire partie des pays où la létalité du virus ne s’est pas propagée de manière exponentielle, mais, au contraire, s’est maintenue pendant de nombreux mois de manière contrôlée.

L’accueil de concitoyens de différents pays a multiplié les cas de contagion, les mesures qui ont assoupli les mois de décembre 2020 y ont aussi contribué. Malgré cela, nos chiffres de récupération sont parmi les plus élevés au monde (plus de 90 %), ce qui implique par conséquent de faibles taux de mortalité (un peu plus de 1 %).

De nos jours, l’appel à se faire vacciner et à avoir accès aux vaccins contre le virus, a permis l’intégration de mesures de biosécurité, la reprise économique, des possibilités de retour en classe et une amélioration évidente du système de santé publique, non sans mentionner d’abord que le secteur privé (cliniques de santé et hôtels) ont participé conjointement à faire de cette pandémie une situation maîtrisée, malgré les nombreux tombés dans cette bataille.

Les variantes qui se présentent comme des mutations du virus, sont revenues pour placer les alertes sur les niveaux de contagion, notamment à Caracas et Miranda qui déclarent 30 pour cent des cas.

A l’heure où la reprise des cours est évoquée comme une possibilité ainsi que la flexibilité des jours de Noël au profit des activités économiques, il convient de reprendre quelques notions qui mettent l’accent sur ce que politiquement urgent, se référant à la prise en charge des personnes, de la ville dont elles ont la charge, en termes de garantie du droit à la santé et à la vie, avec scientifiquement important qui vise à poursuivre les recherches nécessaires pour surmonter cette pandémie mondiale et économiquement nécessaire, comme trois bords qui entrent en tension constante parce qu’ils semblent être à des moments différents et entrent en contradictions lorsqu’il s’agit de vivre.

Ainsi, résoudre ces problèmes sans affecter l’être humain qui a été au centre de l’action politique est un dilemme permanent qui fait partie des décisions au plus haut niveau, ainsi que des politiques publiques qui sont formulées et conçues à leur profit. . Tout semble important et doit suivre son cours, se faire vacciner et maintenir les mesures de biosécurité sont les seules actions qui restent inchangées, même si dans de nombreuses situations, cela dépend de l’attitude et de la volonté individuelle, en particulier de ceux qui décident de ne pas se faire vacciner et de ne pas utiliser le masques correctement. .

Et c’est un autre dilemme qui recoupe les précédents : la tension entre l’individuel et le collectif en tant qu’espaces de décision qui impactent définitivement le comportement des sociétés car cela implique d’être clair sur l’importance de l’autre, le principe d’altérité et l’altérité comme sociétale. des valeurs qui peuvent rendre possible ce qui a été assumé comme slogan : si je prends soin de moi, je prends soin de vous. C’est le sens de l’éthique et de l’existence humaine, de la coresponsabilité que nous avons de s’entraider aller de l’avant.

L’auteur est président de l’Observatoire national de la science, de la technologie et de l’innovation

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