Front surveillera les développements des enquêtes CPI de Covid

São Paulo – Une fois les travaux terminés, le CPI de Covid deviendra un front parlementaire formel. Le groupe sera formé de sénateurs, mais aura la collaboration d’organisations de la société civile dans le but de superviser et de suivre l’évolution des enquêtes.

Mardi prochain (19), le rapporteur du CPI, Renan Calheiros (MDB-AL), lira le rapport final afin qu’il puisse être voté mercredi (20). Si elle est approuvée par la majorité des membres, la commission remettra le résultat à au moins quatre organes. Le 26, les sénateurs doivent présenter le texte au parquet fédéral.

Selon le vice-président du CPI au Covid, Randolfe Rodrigues (Rede-AP), le front parlementaire devrait suivre l’évolution de la situation des personnes susceptibles d’être inculpées par la commission. « L’idée (de front) est de surveiller la remise du rapport aux autorités. Nous le remettrons au bureau du procureur général (PGR), au président de la chambre s’il y a un crime de responsabilité et au ministère public de São Paulo (MP-SP). Le rapport aura 50 inculpés ou plus et chacun aura une conséquence dans son cas », a-t-il expliqué à Télévision Sénat, le dernier jour 7.

La création d’un observatoire est venue de la sénatrice Zenaide Maia (PROS-RN). La sénatrice Randolfe Rodrigues (Rede-AP) a entendu des propositions de fonctionnement inspirées de l’Observatoire d’intervention, créé en 2018 par la sociologue Silvia Ramos, du Centre d’études sur la sécurité et la citoyenneté de l’Universidade Cândido Mendes.

Covid post-IPC

L’objectif du front parlementaire sera d’exiger une reddition de comptes effective de tous les accusés par le CPI de Covid. En outre, les législateurs s’attendent à recevoir de nouvelles informations et plaintes sur les irrégularités et les erreurs dans la lutte contre la pandémie et devraient proposer des modifications législatives pour le système de santé unifié (SUS) et se préparer à de nouvelles épidémies.

Dans une interview avec GloboActualités, dimanche dernier (10), Calheiros dit qu’il devrait répertorier au moins 11 crimes attribués au président Jair Bolsonaro lors de la gestion de la pandémie. La liste, selon le sénateur, comprend les crimes de responsabilité, contre la santé publique et même contre l’humanité, en plus des comportements prévus par le Code pénal.

Toujours en vue de la semaine prochaine, le CPI de Covid a décidé de renverser un troisième témoignage que devait rendre le ministre de la Santé, Marcelo Queiroga, à la collégiale. Les sénateurs pourront entendre à sa place le médecin Carlos Carvalho, qui mène une recherche sur l’utilisation du soi-disant « kit covid » dans la lutte contre le coronavirus.