Cuba noie les manifestations populaires dans un grand black-out numérique

Il n’est pas facile d’avoir des nouvelles immédiates de la île de cuba Grâce à une connaissance que nous avons comme contact dans nos comptes de médias sociaux, seuls les supports de communication importants avec les correspondants dans la patrie de José Martí parviennent à apporter au monde les détails et les divers événements qui frappent ces jours-ci plus de force que les vagues d’un mer agitée au milieu d’une tempête tropicale, du genre qui peut frapper l’océan Atlantique avec force.

Les journalistes tentent de couvrir la situation à Cuba, mais leur tâche n’a pas été facile, d’autant plus qu’il est très difficile pour plusieurs d’entre eux de faire des reportages avec un gouvernement qui ne les perd pas de vue. Association interaméricaine de la presse a condamné les attaques ciblées par divers journalistes, dont l’arrestation d’un correspondant du journal espagnol abc et l’agression d’un journaliste du PA, Presse associée.

La disparition de plusieurs militants a été signalée, ainsi que l’arrestation de plusieurs opposants au régime, dont des artistes et des dissidents, mais la réponse officielle du président cubain Miguel Diaz Canel c’est qu’il n’y a pas de répression et que tout obéit à un plan orchestré par les États-Unis et auquel des « citoyens confus » ont participé avec un manque d’information sur ce qui se passe réellement dans le pays.

Human Rights Watch dénonce également l’arrestation de 150 personnes, et plus les heures passent, la question que se posent les habitants de l’île est de savoir où se trouvent les disparus, car dans des vidéos diffusées par des gens ordinaires et aussi par des agences d’information, ils prennent conscience des interpellations de personnes et des violences répression des autorités, qui ont fait usage d’armes à feu contre les manifestants.

Le gouvernement cubain a coupé la connexion Internet comme moyen de faire taire les événements qui se produisent dans le pays, et a fait perdre aux citoyens la principale source d’information dans un pays où la presse et la télévision sont contrôlées par l’État.

Des centaines de personnes se pressent devant les commissariats en attendant trouver des réponses sur les allées et venues de votre famille et de vos prochesAlors que la condamnation internationale de la situation augmente, alors que différents gouvernements ont demandé au gouvernement cubain de respecter la protestation légitime du peuple, qui réclame désespérément une solution à la grave crise sanitaire et sociale.

Liberté! et A bas la dictature !Ce sont les phrases et les harangues qui sont entendues le plus fort dans les rues de La Havane, mais avec la coupure d’Internet, elles ne peuvent pas être reproduites dans les plus grandes manifestations depuis la révolution.