La Direction Administrative Nationale de la Statistique, DANOISdans son dernier rapport sur le chômage dans le pays, a révélé le taux de chômage au mois de mars 2022 et les chiffres du chômage dans chacune des 13 principales villes du pays.
Selon cette mesure, dans laquelle il a également été signalé que des industries telles que la fabrication, le transport et l’éducation étaient celles qui contribuaient principalement à la réduction du chômage, en mars 2022, les villes avec le taux de chômage le plus élevé en Colombie étaient Quibdó (23,7%) Valledupar (17,1%) et la capitale du département de Boyacá, Tunja (16,4).
Le rapport notait également que le taux de chômage a diminué, passant de 12,9 % en février à 12,1 % en mars. Le chiffre est également positif par rapport à la même période en 2021, où le chômage s’élevait à 14,7% et a été l’un des mois les plus difficiles pour l’économie colombienne en raison des effets générés par la pandémie de COVID-19, qui a forcé une série de restrictions afin de réduire les taux de contagion.
De même, dans le rapport, le Département administratif national des statistiques DANE a également révélé quelles sont les villes avec le taux de chômage le plus bas du pays, notant que Bucaramanga et sa zone métropolitaine (9,8), Armenia (9,8%) et Villavicencio (11,00%) sont les villes avec le moins de chômage du pays et une meilleure récupération de l’emploi.
Depuis mars de cette année, la population occupée en Colombie s’élevait à 21,68 millions, ce qui représente une augmentation de 1,58 million du nombre d’emplois par rapport à la même période l’an dernier. En outre, il a été signalé que le nombre de chômeurs était actuellement de 2,99 millions.
Photo : Twitter @DANE_Colombia
Un chiffre qui ne semble pourtant pas vouloir s’améliorer dans le pays est celui de l’emploi des jeunes. Au cours du trimestre de janvier à mars 2022, l’emploi des colombiens entre 15 et 28 ans était de 21,3%enregistrant une réduction de 3,3% par rapport aux 24,6% précédents.
D’autre part, l’informalité est la modalité d’occupation qui continue de prévaloir dans les villes reculées de Colombie. Il a été établi, par exemple, que dans le cas de la population autochtone, l’informalité atteint 80,8%c’est-à-dire que 8 Colombiens sur 10 appartenant à des groupes ethniques travaillent dans des activités informelles.