Début de la rencontre Poutine-Biden à Genève

Les présidents de la Russie, Vladimir Poutine, et des États-Unis, Joseph Biden, se sont serré la main à l’entrée du palais de La Grange, marquant le début de la réunion d’aujourd’hui pour analyser la détérioration des relations bilatérales, selon Prensa Latina.

Plus tôt, le président suisse Guy Parmelin a accueilli les dirigeants, je leur souhaite bonne chance dans les négociations et a souligné la possibilité de contribuer au dialogue pour le bien des deux pays et du monde, a-t-il déclaré.

Désormais, des discussions sont attendues à huis clos dans la bibliothèque de la ville, pendant environ cinq heures, d’abord dans un format réduit, où, avec les dirigeants, seuls les chefs de la diplomatie des deux pays et les traducteurs participeront.

La réunion se poursuivra dans un format plus large, auquel participeront cinq représentants de chaque pays pour discuter des différents conflits régionaux annoncés dans l’ordre du jour de la réunion.

Au cours du sommet, une discussion de fond sur les questions clés de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, scientifique et technique, environnemental et humanitaire, entre autres, est attendue. Une attention particulière sera portée aux questions de stabilité stratégique et de sécurité de l’information.

Il y aura également un échange de vues sur les questions d’actualité à l’agenda international et régional, notamment la situation au Moyen-Orient, en Syrie et en Libye, autour du programme nucléaire iranien, le conflit afghan, la situation dans la péninsule coréenne et une éventuelle coopération en L’arctic.

Bien que le sommet ait suscité de nombreuses attentes au niveau international et ait été jugé nécessaire, les experts ne prédisent pas de grands résultats de la réunion, compte tenu des divergences de points de vue et d’intérêts entre les deux pays.

Les relations entre la Russie et les États-Unis se sont détériorées ces dernières années, en particulier au cours des six derniers mois de l’administration Biden, au cours desquels Washington a approuvé deux paquets de sanctions contre Moscou et il y a eu divers échanges d’accusations.

En 2017, le gouvernement américain a officiellement annoncé qu’il considérait la Russie comme un « ennemi » et « la principale menace pour la sécurité nationale ».

La partie russe a déclaré à plusieurs reprises qu’elle était prête, avec les États-Unis, à entreprendre des efforts pour améliorer les relations dans un dialogue basé sur les principes d’égalité et de respect mutuel.