Des comptes de bots russes en faveur de Gustavo Petro auraient attaqué Karen Abudinen sur les réseaux sociaux

Par le biais des réseaux sociaux, une vidéo a été diffusée où l’ancienne ministre des Technologies de l’information et de la communication, Karen Abudinen, assure qu’elle rendrait publique une enquête présumée dans laquelle elle montre que certains Des comptes russes qui à l’époque auraient soutenu la campagne de Gustavo Petro ils l’auraient également intimidé numériquement sur Twitter.

Comptes russes, disent les experts, influencer les échanges en ligne à l’aide de bots, ou programmer de faux comptes sur les réseaux sociaux, ou encore appelés trolls, qui tentent de provoquer ou d’interrompre les autres utilisateurs, utilisés en grand nombre ils peuvent créer des tendances, convaincre d’autres utilisateurs sur les réseaux sociaux ou propager certaines idées.

Dans la vidéo publiée par le compte @PuraCensura, Abudinen partagerait plusieurs trilles qu’il relie aux comptes exposés par Matt Taibb et qui, soi-disant, ils auraient été la stratégie politique d’El Pacto Histórico pour remporter les élections à la présidence de la République en 2022.

Abudinen elle-même aurait diffusé une vidéo sur WhatsApp dans laquelle elle entend démontrer qu’elle a été victime d’intimidation sur Twitter et de mensonges qui auraient été proférés contre elle, à propos de la disparition du 70 000 millions de pesos qu’elle aurait accordés au consortium Centres peuplés pour amener Internet dans les zones rurales du pays.

vidéo de plainte à propos de Karen Abudinen. Photo : Twitter @puracensura

Selon la vidéo, après l’enquête présumée, il a été possible de montrer que les comptes ont viralisé les mèmes et positionné les tendances afin de se moquer du nom de famille de l’ancien ministre, au point de faire l’Académie royale espagnole RAE, considérera son utilisation comme synonyme de vol ou de fraude.

Outre le ridicule, les tendances et les accusations, ils en ont même profité pour donner de l’ampleur au terme « abudinear », inventé par l’actuelle sénatrice Katherine Miranda lors de sa campagne politique comme métaphore du vol des ressources de l’État.