Le surintendant national de la Santé, Luis Carlos Leal, a révélé après une analyse exhaustive que diverses irrégularités ont été identifiées dans la distribution des médicaments dans le système de santé. Jusqu’en avril 2024, une augmentation continue du nombre de personnes touchées par cette situation a été observée.
Dans un reportage partagé par RCN Radio, Leal a mentionné qu'ils ont préparé un classement des médicaments les plus touchés, en soulignant des cas comme celui d'EPS Nueva, où plus de 50 mille utilisateurs n'ont pas reçu leurs médicaments, malgré le fait qu'Invima n'a pas signalé de pénurie de fournitures.
Comme l'a rapporté RCN Radio, Leal a également mentionné des cas préoccupants dans les EPS tels que Famisanar, Asmetsalud et SOS, où des milliers de personnes ont été confrontées à des retards dans la livraison de leurs médicaments. Dans les EPS comme Sanitas, le nombre de personnes touchées dépasse les 23 000 personnes, cependant aucune alerte de pénurie n'a été enregistrée par Invima.
Au cours de la période 2023-2024, un total de 291 715 commandes ont été enregistrées pour des demandes prioritaires et 5 323 pour des demandes mettant la vie en danger, qui, protégées par des actions de protection, garantissent une attention immédiate aux dangers pour la vie des personnes.
Le surintendant a également identifié trois mesures qui pourraient ne pas être mises en œuvre au sein du système de santé : le retard dans les paiements des Centres de Santé aux responsables pharmaceutiques, les comportements irréguliers entre l'EPS et les responsables pharmaceutiques et le manque de livraison complète des bases de données aux responsables pharmaceutiques et aux opérateurs logistiques, ce qui rend difficile la distribution adéquate des médicaments.
Pour remédier à ces irrégularités, Supersalud a effectué les transferts administratifs correspondants et a constitué une équipe de travail avec d'autres entités pour clarifier ce qui s'est passé. dans le système de santé, notamment en ce qui concerne la distribution des médicaments.
En outre, lors d'un débat de contrôle politique au sein de la Septième Commission du Sénat le 30 mai, des irrégularités constatées lors de l'intervention dans la Nueva EPS ont été révélées, où il a été découvert que l'entité avait caché des factures afin de dissimuler une dette de 5.5 mille milliards de pesos, au lieu des 500 milliards annoncés précédemment.