Effacer les comptes

04 avril 2021 – 06h55


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Éditorial.

Alors que le pays se concentre sur le débat sur une éventuelle réforme fiscale pour répondre aux besoins de ressources et de stabilité des finances publiques, le président de la République a rectifié le concept et annoncé une initiative «pour protéger le système de santé et soutenir les familles». C’est une autre manière d’expliquer ce qui est en fait le même problème: la nécessité de couvrir l’urgence produite par la pandémie et de renforcer les finances publiques pour éviter les conséquences d’un grand danger pour l’économie de tous les Colombiens.

La situation peut se résumer à l’effort que l’État a dû faire pour faire face à la catastrophe provoquée par le Covi-19, qui a forcé l’utilisation des ressources publiques et de l’endettement officiel pour en atténuer les conséquences sociales et autres. Et en même temps, cela a provoqué une paralysie dans laquelle des millions d’emplois ont été détruits, ce qui a exigé des efforts pour donner des liquidités et des ressources au secteur privé, ainsi que pour soutenir des centaines de milliers de familles frappées par une urgence qui, avec des expressions différentes, présente dans le monde entier.

Dans ces conditions, il est indéniable que le problème appartient à l’ensemble de la société colombienne et qu’il lui appartient dans son ensemble de contribuer à la stabilité de son économie, ainsi que d’éviter une crise des finances de l’État qui pourrait avoir des conséquences. pire encore, en détruisant la confiance dans le pays et la stabilité conséquente de toutes les activités publiques et privées. En d’autres termes, le moment est venu de décider dans quelle mesure contribuer à cet objectif et à qui ou à quels secteurs il incombe de faire l’effort.

Comme l’a expliqué le président Iván Duque, il est donc clair qu’il ne s’agit pas seulement de générer davantage de ressources pour les caisses publiques, mais de stabiliser les finances publiques et de maintenir la capacité de l’État à protéger les secteurs les plus vulnérables.
Comme l’a mentionné le président, il s’agit d’appliquer le principe de solidarité pour faire face à un risque qui menace toute la Nation.

Malgré ces éclaircissements, tout semble en venir au même point: une réforme fiscale qui permet d’éviter un déficit budgétaire et donne en même temps la capacité de faire face à la crise sociale avec «progressivité, équité et efficacité», comme l’exprime le Président. Combien vaut cette réforme, qui devrait y contribuer, quels secteurs de la société en assumeront le fardeau, commencent à être les préoccupations des citoyens, des entreprises et de la société en général.

Tel devrait être le débat, qui commence également par expliquer aux Colombiens quelle sera la contribution de l’État à cet appel, qui semble au premier abord irréprochable. Autrement dit, comment va-t-il fermer la veine brisée de la corruption, ou contenir les dépenses publiques stériles qui ne profitent qu’aux clientèles politiques et détournent les ressources précieuses et rares apportées par les impôts payés par chacun des citoyens.

Avec ces informations en main, la Colombie aura des comptes clairs et le Congrès de la République doit adopter ce qui est le mieux pour l’intérêt général de notre Nation.