En Colombie, ils démantèlent un réseau qui traitait les permis pour les migrants

En Colombie, un juge de Bogotá a condamné cinq personnes faisant partie d’un réseau illégal qui traitait des permis et visas frauduleux pour les migrants en échange d’obtenir entre 700 et 7 000 euros.

« Pour des chiffres allant de trois à trente millions de pesos, la structure a falsifié des relevés bancaires, des cartes de citoyenneté, des certificats de la Chambre de commerce, des registres d’état civil, entre autres documents, dans le but de gérer les nationalités ou de délivrer des visas et des passeports aux migrants qui l’ont fait. répondent pas aux exigences de la loi », a expliqué le parquet dans un communiqué.

Compte tenu de la force des preuves, les membres de l’organisation, par accord préalable, ont accepté les crimes de : complot en vue de commettre un crime, fraude procédurale, mensonge dans des documents publics et privés et accès abusif aux réseaux d’information.

En ce sens, un juge pénal du circuit de Bogotá les a condamnés à des peines allant de quatre à sept ans de prison.

Parmi les détenus se trouve l’ancien directeur de Migration Colombia dans le département de Tolima, Jaime Quintero Pinilla, qui a utilisé son poste pour retirer irrégulièrement des permis à des citoyens de Chine, du Venezuela, de Cuba, du Mexique et de l’Équateur, indique un rapport de la Radio nationale de Colombie .

« Pour ces faits, l’ancien fonctionnaire doit purger une peine de six ans et huit mois de prison, et payer une amende équivalente à 130 salaires mensuels minimums légaux en vigueur », a indiqué le parquet colombien.

Avec Quintero, Paola Marcela Marín Cuevas, Julio César Campos Mozo, Liz Giovana Herrera Suárez et Giovanny David Ortiz Barraza ont également été condamnés.