En Espagne, le clonage d'animaux est devenu une grosse affaire

La méthode est de plus en plus acceptée par les Espagnols, mais elle est appliquée depuis un certain temps en Corée du Sud, aux États-Unis, en Argentine et en Chine.

Selon les chiffres de l'Institut national des statistiques d'Espagne, le nombre d'animaux de compagnie dans le pays européen s'élève à près de 15 millions, qui, étant « humanisés », sont considérés comme des substituts aux enfants à la maison (ils le sont. On estime qu'il y en a seulement 6 millions d'enfants de moins de 15 ans).

Face à cette réalité, l'industrie de la santé perçoit la question du clonage de chiens comme une véritable affaire, qui peut coûter entre 50 000 et 75 000 euros à ceux qui décident de ramener leur compagnon à quatre pattes « d'entre les morts ».

La méthode est de plus en plus acceptée par les Espagnols, mais elle est appliquée depuis un certain temps en Corée du Sud, aux États-Unis, en Argentine et en Chine.

L'histoire du président argentin Javier Milei, qui a décidé de cloner son chien dans une clinique américaine et a conservé les cinq copies résultantes de son animal de compagnie Conan, est bien connue.

Il est proposé à toute personne souhaitant entreprendre la procédure de contacter des cliniques comme Ovobank, à Marbella, et de conserver le matériel génétique de son animal encore vivant, pour un coût de 3 000 euros, rapportent des portails Web.

Ainsi, cloner un chat peut coûter 50 mille euros ; un chien coûte environ 55 mille 75 pour un cheval. Le délai d'attente peut être compris entre 8 et 9 mois, si tout se passe bien.

Bien que génétiquement un clone partage le même ADN que l’animal d’origine, il n’aura jamais le même caractère ou la même personnalité que l’animal d’origine.