Guerres à perdre | Dernières nouvelles

Avant qu’ils ne soient faits pour les gagner. Pas maintenant, car si vous réussissez vous ne vendez plus d’armes, par contre si vous perdez vous avez des raisons de vendre encore plus. C’est pourquoi les guerres infinies sont la dernière tendance de la mode, comme dans le roman 1984 Orwell. Ou celles du Moyen-Orient, dont on ne se souvient plus quand elles ont commencé et qui commencent chaque matin dans le monde.

Cela révolutionne toutes les prémisses de la guerre de Sun Tzu à Võ Nguyên Giáp, le héros de Điện Biên Phủ. Les guerriers classiques comme Alejandro ou le chef Tiuna ne connaissaient pas le néolibéralisme, cette religion sans poésie – à pa me / na pa ti, la déprédation la plus éhontée des ressources sociales, économiques, écologiques, culturelles et politiques connue depuis le Cro-Magnon.

Ces toutes nouvelles guerres ne visent pas à défendre le territoire métropolitain impérial car elles sont menées dans un pays lointain et donc la dévastation n’a pas d’importance. Et si cela affecte ses propres soldats, cela n’a pas d’importance non plus car ils sont considérés comme une foule jetable, qui passe son temps à se suicider en masse aux États-Unis en raison du stress post-traumatique de tant d’horreur. Mieux vaut ne pas imaginer les cauchemars insupportables qui mènent au suicide perdue les gens.

Il y a encore des champs de bataille ravagés de la Première Guerre, qui se moque d’Attila parce que plus rien ne vaut la peine de grandir. Et ne parlons pas des débris des sous-marins nucléaires, des mines et bombes qui continuent d’exploser ou de l’agent orange qui cause encore des maladies monstrueuses que nous découvrons lentement et péniblement. La boîte de Pandore n’arrête pas de créer de mauvaises surprises.

Parallèlement à la dévastation écologique, il y a la dévastation émotionnelle qui induit les suicides. Et il y en a une autre, morale, générée par les médias, qui nous pousse à implorer Biden, Trump, Hillary, Duque, qui que ce soit, de raser la terre, avec des bébés et tout. Avec le glyphosate cancérigène, comme en Colombie, censé lutter contre les cultures de coca, pas du tout parce que la production de cocaïne ne fait qu’augmenter, à tel point que cela a alarmé Trump lui-même. C’est ce qui arrive à des personnes qui circulent couvertes d’un drapeau tricolore pour plaider une invasion, se sentant patriotiques … Leurs dommages mentaux ne peuvent être comparés qu’aux ravages éternels de l’uranium appauvri.

@ rhm1947