Guterres « choqué » par les victimes civiles de la frappe aérienne israélienne

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, est « choqué » par le nombre croissant de victimes civiles dans le conflit entre Palestiniens et Israéliens, dont dix membres d’une même famille à la suite d’une frappe aérienne israélienne dans le camp d’al -Shati à Gaza , selon son porte-parole, Stéphane Dujarric.

L’attaque s’est produite au milieu de l’escalade de la guerre qui ce samedi entrait dans sa sixième journée et qui a conduit le Conseil de sécurité de l’ONU à convoquer une réunion d’urgence ce dimanche pour aborder les affrontements en Israël et à Gaza.

Dujarric a en outre noté que Guterres est également « profondément préoccupé » par la destruction par une frappe aérienne israélienne aujourd’hui d’un bâtiment dans la ville de Gaza qui abritait les bureaux de plusieurs organisations internationales de médias, ainsi que des appartements résidentiels.

Parmi ces médias se trouve l’agence de presse américaine Associated Press, dont le directeur, Gary Pruitt, a déclaré aujourd’hui dans un communiqué qu’une « terrible perte de vie avait été évitée en évacuant ses travailleurs à temps ».

L’effondrement de la tour Al Jalaa, où se trouvaient également les bureaux du réseau Al Jazeera et d’autres médias, a été capturé en direct par plusieurs chaînes de télévision internationales, y compris celles qui diffusaient jusqu’à aujourd’hui à partir de là.

Selon l’armée israélienne, le bâtiment « contenait des actifs militaires appartenant aux renseignements militaires » du mouvement islamiste Hamas.

« Le secrétaire général rappelle à toutes les parties que toute attaque aveugle contre les structures civiles et les médias viole le droit international et doit être évitée à tout prix », a également déclaré Dujarric dans un communiqué.

Le président américain Joe Biden s’est entretenu aujourd’hui avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et pour la première fois avec le président palestinien Mahmoud Abbas au sujet de l’escalade de la violence et après l’arrivée vendredi de l’envoyé américain pour tenter de négocier un cessez-le-feu. EFE