Dans les années 1960, violente dans tous ses espaces, on pensait que c’était le moyen de réaliser des changements en Amérique latine. Et l’exemple a été pris de la Révolution cubaine qui a commencé en janvier 1959 lorsque ce que l’on considérait comme des forces nouvelles et novatrices ont pris le pouvoir.
Et immédiatement, ils cherchent à importer cette expérience dans tous les coins du sous-continent. Les résultats montrent des défaites retentissantes, des frustrations et des morts. Pourtant, sur ce scénario rude, surgit le projet des continuateurs de l’aventure et de la tromperie, prêts à se battre pour réintégrer ce qui enregistrait déjà l’épuisement et l’échec. Est-ce une nouvelle ère pour un changement radical et révolutionnaire en Amérique latine ?
Le penseur, combattant et respectable José Martí, au moment de l’appel à l’indépendance de son pays, a déclaré : « c’est l’heure des fourneaux et nous ne devons voir que la lumière ». Il est maintenant entendu que cette lumière est revenue à Cuba et qu’elle peut se propager beaucoup plus loin.
Ainsi, dans les années 1960, ce qui est considéré comme un militantisme de gauche, marxiste-léniniste et révolutionnaire, s’est senti obligé de s’aventurer dans la lumière violente. S’installe alors une sorte de « guérilla » frisant le plus souvent l’improvisation, le désespoir, l’aventure et la tragédie correspondante qui conduit les responsables politiques en général à lancer de jeunes romantiques, même sans préparation, dans un combat inégal et criminel.
Et alors que ce drame se déroulait à la fin des années 1960, des voix s’élevaient pour souligner qu’à cette époque « l’Amérique latine est un continent en guerre ». L’équipe de cinéastes dirigée par Miguel Litín produit le film L’Heure des fourneaux pour promouvoir une prétendue « violence révolutionnaire », dont personne ne détermine la définition, son contenu réel et son origine envahissante de 500 ans dans ce « continent en mort ».
En septembre 1970, Salvador Allende et l’Unité populaire chilienne remportent les élections présidentielles et une expérience débute qui culmine avec son renversement le 11/09/73 par l’action impériale yankee. Le débat sur les possibilités de prise de pouvoir par voie électorale a été laissé en suspens.
Sancho, seule une théorie correcte, une action consciente et une organisation horizontale du peuple collectif-social, sans héros-caudillos-libérateurs, peuvent garantir l’heure du pouvoir non impérial pour cette Amérique opprimée !
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