Il y a 27 000 Vénézuéliens en Équateur enregistrés dans le plan « Je suis ici »

Jusqu’à midi ce vendredi, 27 641 Vénézuéliens en Équateur étaient inscrits dans le processus de régularisation appelé « Je suis ici » qui a débuté le 1er septembre et qui, dans cette première phase, est en charge du ministère équatorien de l’intérieur.

Par le biais de son compte Twitter @MinInteriorEc, le ministère de l’Intérieur a expliqué qu’au cours des premiers jours d’enregistrement, il avait programmé 26 468 rendez-vous pour la vérification des données et la délivrance du certificat de permanence migratoire.

Le sous-secrétaire aux migrations de l’Équateur, Richard Karolys, a précisé que jusqu’à 09h30, à Pichincha 8 992 personnes étaient enregistrées ; à Guayas, 8 630 ; Manabí, 1 605 et à Cuenca, 1 452, je passe en revue un communiqué de presse du ministère de l’Intérieur.

Il a également expliqué qu’une fois que les Vénézuéliens ont obtenu leur rendez-vous, ils doivent se rendre dans l’un des 19 points du registre de l’immigration avec 77 fenêtres activées sur le territoire équatorien.

Comptoirs à Quito et Guayaquil

Karolys a indiqué que selon une étude précédente, il avait été déterminé qu’à Quito et à Guayaquil, il y avait une plus grande présence de Vénézuéliens et que pour cette raison, dans ces villes, ils avaient établi plus de points de service.

A Quito, sur la plate-forme du Sud (secteur Quitumbe), 20 guichets ont été ouverts, auxquels les Vénézuéliens doivent se rendre au jour et à l’heure prévus au rendez-vous.

Alors qu’à Guayaquil, il y a 16 points situés dans le terminal terrestre.

Le sous-secrétaire à la migration a souligné qu’avec cette régularisation, l’Équateur saura combien d’étrangers se trouvent sur le territoire et quelles activités ils mènent.

A qui s’adresse la démarche ?

Cette procédure de régularisation s’adresse aux personnes en situation irrégulière sur le territoire national.

« Une personne qui est entrée dans le pays par des démarches régulières est considérée comme une personne en situation irrégulière, mais à peu près au moment où les prolongations ont été accordées, elles ont pris fin », a-t-il déclaré.

Il a précisé que ceux qui ont déjà un visa ne devraient pas profiter du processus.

Il a souligné qu’aucune des procédures effectuées par le ministère de l’Intérieur, par l’intermédiaire du sous-secrétaire à la migration, n’engendre de coût pour les étrangers.

Il a expliqué qu’une fois l’information validée, une comparaison sera faite avec la police nationale de l’Équateur et le Conseil de la magistrature pour accorder aux Vénézuéliens le certificat de permanence de l’immigration.

A cet égard, il a précisé que les personnes ayant un casier judiciaire ne pourront pas accéder à ce document.

Enfin, Karolys a précisé que ce registre n’a pas vocation à expulser les citoyens étrangers qui séjournent irrégulièrement sur le territoire.

« Ils avaient peur qu’il y ait des opérations et qu’ils soient expulsés, mais nous ne sommes pas dans ce processus. Faites confiance à l’État équatorien, qui travaille dur pour ce processus de régularisation ».

Il a également indiqué qu’une fois la régularisation terminée, il y aura les bonnes informations pour établir des politiques publiques sur la mobilité humaine.

La régularisation a été annoncée en juin dernier par le gouvernement équatorien par le biais du décret 436 dans lequel il accorde une amnistie migratoire et une régularisation extraordinaire aux Vénézuéliens qui sont entrés sur son territoire par des démarches officielles jusqu’au 1er juin 2022.