Ils accusent les États-Unis à l'ONU du crime d'extermination

Le Venezuela a accusé hier les Etats-Unis d'avoir commis "le crime d'extermination en appliquant, systématiquement et en violation flagrante de la Charte des Nations Unies, des mesures coercitives unilatérales pour détruire la population vénézuélienne".

Lors du Dialogue interactif avec la Haut-Commissaire des Nations Unies, Michelle Bachelet, l'ambassadeur suppléant à l'ONU, Joaquín Pérez Ayestarán, a assuré que «les sanctions sont des violations massives des droits de l'homme».

La délégation créole a réaffirmé sa volonté "d'avancer dans les mécanismes de coopération et de coordination, y compris avec le bureau du haut-commissaire, dans le cadre d'un dialogue respectueux et constructif, pour continuer d'avancer dans la promotion et la protection de tous les droits de l'homme".

Le Venezuela a également réaffirmé la nécessité de respecter les droits de l'homme "conformément aux principes d'objectivité, de non-sélectivité et sans confrontation".

Le diplomate a dénoncé le «double poids» des États-Unis qui «prétendent être les champions des droits de l'homme et mènent en même temps une guerre multiforme. C'est un exemple de la manière dont les droits de l'homme sont non seulement politisés, mais aussi instrumentalisés pour promouvoir les coups d'État ».

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