Ils dévoilent les audios que Jhonier Leal aurait enregistrés simulant la voix de son frère

Lors de l’audience d’inculpation de Jean Leal pour le meurtre du célèbre styliste maurice leal et sa mère, Marlène Hernandez, la Bureau du procureur général a présenté ce lundi plusieurs audios trouvés sur le téléphone portable de l’experte en beauté qui semblaient avoir été enregistrés par lui, mais en réalité ce n’était pas le cas.

Selon les résultats de l’analyse acoustique médico-légale, il a été établi que Jhonier Leal aurait tenté de simuler la voix de son frère car les audios ont été enregistrés des heures après sa mort et celle de sa mère, le tout dans le but de maintenir la théorie selon laquelle Mauricio avait assassiné sa mère puis s’est suicidé.

Dans l’un de ces enregistrements présentés par le délégué de l’entité accusatrice comme preuve contre Jean Leal la sentence est entendue : « Pardonne-moi tout, je t’aime », même chose qui figurait dans la lettre qui a été trouvée sur les lieux du crime.

En plus de cet audio, le bureau du procureur a montré d’autres preuves telles que des images et des conversations WhatsApp, à la fois de Mauricio Leal et de sa mère, faisant une chronologie de son dernier jour de vie.

Selon le rapport, les audios sont « inaudible » et ont été enregistrés à 18h22 et 18h53 le 22 novembre, lorsque le styliste et sa mère « Ils étaient décédés. »

« Il est déterminé que les audios trouvés dans l’application iPhone Recording, trouvés dans l’extraction du téléphone portable de la victime Mauricio Leal Hernández, ne correspondent pas à sa voix », a souligné le procureur après avoir lu le rapport d’acoustique médico-légale.

À un autre moment de l’audience, le bureau du procureur a ajouté : « Il était impossible pour Mauricio Leal de laisser des fichiers audio sur son téléphone portable lorsqu’il est décédé. »

La conclusion tirée après avoir examiné les audios est que « Ce n’était pas la voix de Mauricio Leal Hernández (…) la personne qui était là (était) Jhonier Leal Hernández. »

Malgré les preuves présentées, Jean Leal n’a pas accepté les accusations portées contre lui, assurant que « Je n’aurais jamais pu mettre la main sur ma mère et mon frère. »