Ils examineront les registres électoraux en Équateur avec des incohérences présumées

Le Conseil électoral national de l’Équateur (CNE) a annoncé aujourd’hui qu’il vérifierait les registres présentant des incohérences présumées, correspondant aux récents votes généraux tenus dans ce pays andin.

La décision a été adoptée à la majorité lors d’une session ordinaire de la session plénière du CNE, après avoir entendu un rapport technique sur l’actualité du Système informatique de contrôle et de résultats (SIER).

Selon le rapport, dit l’exemple, les problèmes à corriger se trouveraient dans 18 registres électoraux dans les provinces de Manabí, Santo Domingo de los Tsáchilas, Cañar, Morona Santiago, (un dans chaque), Los Ríos (deux) et Imbabura (12).

Les documents qui seront examinés montrent des irrégularités détectées par le système SIER lui-même et certaines présentées par le parti Pachakutik, dont le candidat à la présidentielle Yaku Pérez dénoncé dès le début du scrutin compte une éventuelle fraude pour affecter les votes en sa faveur.

Le procès de Pérez a été officialisé devant le bureau du procureur général de l’État, après que le CNE a publié un décompte rapide qui l’a placé à la deuxième place de la course présidentielle, mais est ensuite passé à la troisième, dépassée par Guillermo Lasso, du mouvement de centre-droit I THINK.

Pour ce jour, la plus haute instance électorale avait prévu de présenter les résultats officiels du scrutin, mais a décidé de répondre d’abord à la demande de Pachakutik et d’assumer la révision des procès-verbaux incohérents.

La première place dans la lutte pour diriger le destin du pays a été remportée, sans discussion, Andrés Arauz, représentant de la coalition progressiste Unión por la Esperanza, qui a atteint 32,72% du total des voix, tandis que Lasso a atteint 19,74% et Pérez à 19,38.

Les accusations de fraude portées par le candidat des peuples et nationalités autochtones ont conduit plusieurs organisations de ces secteurs à organiser une marche nationale qui se déroule depuis le 18 février lors d’un voyage de Loja à Quito, où elles espèrent arriver mardi prochain.

L’objectif des mobilisés est d’exiger que la CNE se conforme à un accord adopté entre les opposants pour la deuxième place, de recompter les votes dans 17 des 24 provinces de cette nation sud-américaine, ce qui n’a pas été respecté.

Pendant ce temps, Arauz et son partenaire Carlos Rabascall concentrent leurs efforts pour remporter une victoire éclatante au second tour des élections, prévu le 11 avril prochain.

Le premier tour des élections, qui s’est tenu le 7 février, a également inclus des bulletins de vote pour définir les 137 membres de l’Assemblée nationale et les cinq parlementaires andins. / Presse latine.