Ils ont inculpé 4 soldats et 2 civils pour actes de violence à Barcelone

Le ministère public a inculpé quatre fonctionnaires de la Garde nationale bolivarienne (GNB) et deux civils pour avoir été liés à des événements violents survenus à Aragua de Barcelona samedi dernier, où une personne est décédée et une autre a été blessée, a rapporté le procureur général Tarek William Saab.

Les personnes poursuivies comprennent le capitaine Carlos Alberto Borregales, ainsi que les troisièmes sergents Jorge Leonardo Meneses Perozo, Luis Carlos Romero Febres et Víctor Danilo Meza Escorche, a expliqué Saab.

Ces militaires ont été présentés devant le 7e tribunal de contrôle d'Anzoátegui où ils ont été inculpés de crimes d'homicide qualifiés pour des raisons futiles et ignobles dans un degré correspondant de complicité, bizutage, utilisation abusive d'armes à feu organiques et omission de secours au détriment de Carlos Henríquez Chaparro (47 ans) qui est mort des projectiles.

Borregales, Meneses, Romero et Meza ont également été inculpés du crime d'homicide classé comme un degré de frustration pour des blessures par arme à feu infligées à Cristóbal Ruiz (51).

Avec les quatre soldats, les civils Danny Arellán et Juan Rodríguez sont accusés d'être des complices nécessaires dans le crime d'homicide qualifié et de non-assistance.

Saab a décrit les événements comme "des affrontements violents entre des responsables du GNB et des civils". Celles-ci se sont produites samedi dernier à proximité de la station-service de Buenos Aires, située à Aragua, Barcelone. Lorsque l'envoi d'essence a commencé, plusieurs véhicules se seraient faufilés avec l'approbation du capitaine Borregales.

Les autres chauffeurs qui faisaient la queue depuis des heures ont protesté, une situation qui a été repoussée par les tirs des militaires. C'est là que Chaparro a été tué et Ruíz blessé. Le lendemain, dimanche 26 juillet, le procureur général a annoncé l'arrestation des quatre soldats et de deux civils en tant qu'auteurs présumés des "événements tragiques". Tous ont été détenus dans la Délégation Municipale du Cicpc de la population Anzoatiguense mentionnée.