Ils sauvent un adolescent vénézuélien d’un réseau d’exploitation sexuelle au Pérou

Un adolescent vénézuélien de 16 ans a été sauvé d’un réseau d’exploitation sexuelle qui opérait au Pérou et en Équateur.

La Vénézuélienne a été libérée avec 48 autres femmes de nationalité équatorienne, péruvienne et colombienne, qui étaient également en captivité, détaille un rapport du journal El Universo de l’Équateur.

« Simultanément, la perquisition de 9 propriétés a été effectuée, aboutissant à l’arrestation de 14 personnes faisant l’objet d’une enquête pour la commission présumée du crime de promotion et de faveur de l’exploitation sexuelle de garçons, filles et adolescents, ainsi que du crime de Proxénétisme dans la modalité de favoriser la prostitution », a déclaré le ministère public du Pérou, dans un communiqué de presse.

Le ministère public de l’Équateur a confirmé l’information via son compte Twitter @MinInteriorEc dans lequel il a publié : « Le travail coordonné entre @PoliciaEcuador et @PoliciaPeru a permis l’arrestation de 13 personnes, prétendument liées au crime de #HumanTrafficking. En conséquence, 48 femmes ont été sauvées de leur captivité à des fins sexuelles au #Pérou. »

De même, la police du Pérou et la police nationale de l’Équateur ont publié sur leurs comptes Twitter @PoliciaPeru et @PoliciaEcuador, respectivement, des vidéos sur l’opération dans le local « El Siete », situé sur l’autoroute Piura-Sullana, kilomètre 7, dans le Quartier Veintiséis de Octubre, dans l’après-midi du vendredi 22 juillet.

Capturé via les réseaux sociaux

Les victimes auraient été capturées via le réseau social Facebook, par tromperie, depuis les provinces de Guayas, Los Ríos et El Oro, ainsi que depuis d’autres pays : Venezuela, Colombie et Pérou.

Les autorités policières indiquent avoir eu connaissance de la plainte déposée en Equateur par une mineure équatorienne, qui a déclaré avoir été capturée dans son pays pour être exploitée sexuellement dans le bordel péruvien.

Grâce à cette plainte, des policiers ont procédé pendant des mois à des vidéosurveillances dans les locaux susmentionnés afin d’identifier des cas d’exploitation sexuelle de mineurs.

Les détenus

Les autorités péruviennes ont indiqué que les personnes impliquées dans ce réseau présumé de traite des êtres humains sont de nationalité équatorienne, vénézuélienne et péruvienne.

Au cours de l’opération, les personnes suivantes ont été arrêtées : Javier Alejandro Torres Falla, alias « Mono », José Luis Villegas Yarleque « Duvai », Jorge Luis Mejía Calle « Loco », José Carlos Isaías Del Aguila Mayorga « Cacheton », Yohan José Castillo Marrero  » Cojo », Enderver Wladimir Domador Valera (a) « Black », José Félix Medina Ochoa (a) « Chamo », Miguel Arturo Silva Gallo « Javicho », Jorge Armando Acosta Purizaca « Chorri », Bryan Eloy Chuez Cevallos « Titi ”, Geovanny Daniel Contreras Cobeñas “Gordo” et Henry Timoteo Mondragón “Tato”.

Après l’intervention, des mesures de sécurité ont été prises en faveur de la victime secourue avec le soutien du personnel de l’Unité d’assistance de district aux victimes et aux témoins (Udavyt) du Pérou, indique le communiqué du parquet péruvien.