Au total, 21 dirigeants sociaux et défenseurs des droits de l’homme ont été assassinés en Colombie jusqu’à présent en 2022, rapporte ce mercredi l’Institut d’études pour le développement et la paix (Indepaz).
Selon les informations divulguées par l’organisation colombienne, avec ces 21, ce sont déjà 1 307 dirigeants locaux assassinés depuis la signature de l’accord de paix en 2016.
Le fait nouveau a eu lieu à Medio San Juan, département de Chocó. Il s’agit de Luis Chamapuro Quiro, qui était un chef indigène reconnu du peuple Wounaan, rapporte AVN.
Le 5 février, Indepaz a fait état de plus de 15 massacres dans les premiers jours de l’année, et ce mardi le sénateur Iván Cepeda a dénoncé que la violence en Colombie ne s’arrête pas.
Chamapuro Quiro avait été enlevé le 3 février par l’Armée de libération nationale (ELN).
Les autorités et les communautés indigènes d’Istmina et de Medio San Juan avaient demandé une action urgente pour protéger la vie du dirigeant indigène.
La Juridiction Spéciale pour la Paix a récemment indiqué que des rapports délivrés par l’Observatoire des Droits de l’Homme Indepaz, outre les dirigeants assassinés, deux autres étaient signataires de l’Accord de Paix.
