Journal, je désespère d’approuver le « PEC of Desperation ».
Elle déclarera l’urgence à cause de l’augmentation du prix du pétrole et ensuite je pourrai donner plus de 40 milliards de R$ aux électeurs.
Cela fera un joli trou dans le plafond des dépenses. Mais alors quoi? La maison n’est pas à moi.
Cette dépense ne sera que d’août à décembre. C’est juste une question d’élection.
Avec cet argent, je vais augmenter Auxílio Brasil à 600 R$, doubler Auxílio Gás et donner un bon aux camionneurs et chauffeurs de taxi, qui sont mes agents électoraux, mais qui sont en colère contre moi.
Hier, il y a eu une séance d’une minute, de 6h30 du matin à 6h31, pour discuter de la bagasse.
C’est juste que les PEC doivent être analysés en au moins dix sessions, donc on ne peut pas perdre de temps avec mimimi.
Guedes a appelé le « PEC of Desperation » « PEC Kamikaze », parce qu’il a dit que c’était un suicide et qu’il allait mettre fin aux comptes publics. Maintenant, il doit l’appeler « PEC Salvadora », car sans lui, nous perdons au premier tour.
Dommage qu’hier, jeudi, en fin d’après-midi, le quorum n’ait pas été suffisant pour approuver le PEC une fois pour toutes. Pourquoi est-ce arrivé?
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Est-ce que Centrão saute de mon bateau ? Était-ce la fin de la journée et tout le monde devait rentrer à la maison ? Les gens voulaient-ils profiter de la fin d’après-midi avec les amoureux ? Je ne sais pas…
Le vote est pour mardi. Jusque-là, nous appellerons tout le monde, rappelant aux gars comme ça : « tu te souviens de cet argent que je t’ai donné pour acheter dix tracteurs hors de prix dans le magasin de ton cousin ? Il est temps de payer. »
Écoute, Diário, c’est comme si je dis toujours (ou du moins je pense, parce qu’on ne peut pas le dire à voix haute) : « pour acheter des votes, on gagne toujours un peu d’argent ».
#agenda de poche