« Je vais ouvrir le feu » : Le message de l’auteur de la fusillade au Texas

Salvador Ramos (18 ans) avait annoncé sur Facebook qu’il allait attaquer une école primaire, avant d’ouvrir le feu sur l’école primaire d’Uvalde, au Texas, faisant environ 19 enfants et deux enseignants morts.

L’information a été publiée par le gouverneur de l’État, Greg Abbott, qui a ajouté que l’arme utilisée était un fusil d’assaut AR-15, considéré comme extrêmement mortel.

En conférence de presse, Aboot a expliqué que le jeune homme avait successivement publié des messages menaçant de mort, d’abord à sa grand-mère, puis mettant en garde contre le massacre enregistré mardi.

« Le troisième message, probablement moins de 15 minutes avant d’arriver à l’école, disait : ‘Je vais ouvrir le feu dans une école primaire' », a précisé Abbott, cité par l’AFP.

De même, il a souligné que Facebook avait expliqué que ces avertissements avaient été publiés dans le cadre d’un message privé, ils n’ont donc été détectés que des heures après le massacre, où l’auteur de la fusillade est également décédé, après avoir été abattu par la police.

Coopération Facebook et premiers affrontements

Lors de la conférence de presse, le gouverneur a souligné que l’adolescent avait d’abord attaqué sa grand-mère, au visage.

« Elle a ensuite contacté la police. Le jeune homme armé s’est enfui et, pendant qu’il fuyait, il a eu un accident (de véhicule) juste à l’extérieur de l’école primaire et a couru vers l’école », a-t-il dit, cité par l’AFP.

« Les agents (…) ont alors confronté le tireur. Le tireur est ensuite entré par une porte dérobée et dans deux petits couloirs, puis est entré dans une salle de classe sur le côté gauche. »

De son côté, le porte-parole de Meta – la maison mère de Facebook -, Andy Stone, a déclaré que l’entreprise coopérera avec la police.

Rappelons que, pour ce crime, le président américain Joe Biden a ordonné que les drapeaux américains flottent en berne jusqu’à samedi soir en l’honneur des victimes du Texas.

Contrôle accru des armes à feu

Après le massacre au Texas – s’y sont ajoutés les fusillades les plus récentes à Buffalo et à New York- ; Les Américains réclament des lois plus strictes pour réglementer les ventes d’armes à feu.

54% des Américains ont appelé à plus de contrôle, tandis que 30% supplémentaires pensent que les règles sont correctement définies. Seuls 16% ont demandé moins de restrictions sur l’achat d’armes.

L’enquête – citée par Prensa Latina – a été menée quelques jours avant la fusillade au Texas.

Dans ce sondage, 49 % des républicains ont demandé que les lois sur la vente d’armes à feu restent les mêmes, ainsi que 33 % des indépendants et 12 % des démocrates.

Le chef de la majorité au Sénat, Charles Schumer (démocrate de New York), a entamé le processus d’inscription au calendrier législatif de deux projets de loi qui élargiraient et renforceraient les vérifications des antécédents pour la vente de tels articles.

Les deux projets ont été approuvés par la Chambre des représentants l’année dernière ; cependant, les mesures visant à contrôler ces artefacts font face à une bataille difficile au Sénat, qui est également divisé.