Actuellement, avec l’essor des réseaux sociaux, les problématiques liées à la diplomatie présidentielle attirer l’intérêt du public. L’image extérieure du pays représentée par le président est devenue plus présente dans les relations politiques, remplaçant l’accent mis sur les institutions diplomatiques telles que le ministère des Affaires étrangères.
Avez-vous des questions sur la façon de Diplomatie présidentielle affecter la politique ? Suivez ce texte et apprenez-en plus!
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Qu’est-ce que la diplomatie présidentielle ?
Les pratiques diplomatiques se caractérisent par des relations internationales, économiques, politiques et socioculturelles entre pays. L’origine des pratiques de la diplomatie présidentielle, également appelée diplomatie du sommet, commence lorsque les États deviennent indépendants en tant qu’État-nation souverain.
Plus précisément, c’est avec l’administration Roosevelt des États-Unis de 1901 à 1909 que la diplomatie présidentielle est devenue une politique élargie pour d’autres pays. De cette façon, nous marquons le XXe siècle comme le début de la valorisation des pratiques de politique étrangère.
Dans l’histoire politique brésilienne, après le début de la dictature (en 1964), la politique étrangère brésilienne n’a été prise en compte qu’après le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso (1995-2002). Pour Danese (1998), lorsque le président a une participation active, personnelle et effective dans la conception et l’exécution de la politique étrangère, la diplomatie présidentielle est exécutée.
Pour bien comprendre ce qu’est la diplomatie présidentielle, il faut la différencier de la diplomatie traditionnelle. Une diplomatie traditionnelle a été caractérisée en quarante ans de république au Brésil comme suit : négociation discrète et gestion réservée.
Nous assistons à la diplomatie présidentielle, lorsque le président fait plus que la chose traditionnelle, c’est-à-dire qu’il utilise le mouvement diplomatique comme un « marketing » de son gouvernement, ciblant l’opinion publique, les forces du parti et la presse. Les actes de leur intérêt ne commencent à avoir un sens que grâce aux forces médiatiques qui ont notifié l’action diplomatique.
Danese définit les degrés de la diplomatie présidentielle comme étant :
- Diplomatie présidentielle Grade 0 : Dans ce grade, le président est statique, ne s’impliquant pas dans les affaires diplomatiques autres que le protocole ;
- Diplomatie présidentielle de grade 1 : président avec une posture réactive. Agit comme un leader qui ne répond qu’aux stimuli de la demande ;
- Diplomatie présidentielle de niveau 2 : le président devient actif dans les décisions diplomatiques ;
- Diplomatie présidentielle de niveau 3 : le président assume le rôle principal dans la politique étrangère. Dans ce degré, le président assume la responsabilité des résultats des actions diplomatiques.
Il existe trois modèles de diplomatie présidentielle :
- La conduite personnelle du processus décisionnel de politique étrangère : quand le gouvernement agit au-delà du protocole. Les éléments sont : la capacité, l’intérêt, les connaissances, le sens de l’opportunité et l’urgence dans le domaine spécifique de la politique étrangère ;
- Diplomatie des initiatives : volet qui découle du premier. Important de garder la diplomatie des doctrines actives dans le monde ;
- Diplomatie des rencontres : c’est le trait le plus fort, le plus visible et le plus inquiétant de la diplomatie présidentielle. Les voyages et les réunions ont acquis une place particulière et exagérée dans l’exécution de la politique étrangère de la plupart des pays. Le leadership politique agissant de cette manière se consolide dans la politique intérieure. Ce serait une nouvelle façon de se maintenir au pouvoir, pour le président d’agir et d’apparaître davantage dans et pour le monde.
Nous pouvons conclure que, dans les nouveaux temps politiques, depuis 1995, la présidence brésilienne se positionne en première ligne de la diplomatie. Fernando Henrique Cardoso, Luiz Inácio Lula da Silva, Dilma Vana Rousseff, Michel Miguel E. Temer et Jair Messias Bolsonaro sont des exemples de gouvernements brésiliens qui ont pris les devants en tant que diplomates d’État.
Qui exerce la diplomatie présidentielle ?
En général, c’est le président qui mène la politique étrangère, mais c’est son corps bureaucratique, les « fonctionnaires du gouvernement » (diplomates et chanceliers) qui l’exécutent. Ainsi, lorsqu’on parle de diplomatie présidentielle, on parle d’une nouvelle pratique, lorsque le président assume des fonctions et des préoccupations plus importantes au sens diplomatique.
Le président de la République, dans le scénario actuel de la politique étrangère, est en « première ligne » de la diplomatie, agissant de manière indépendante. Sur la base de ces attitudes, nous sommes parvenus à définir ce que nous pouvons ou ne pouvons pas considérer comme la diplomatie présidentielle.
Il est important de rappeler que chaque administration de la Présidence de la République exercera la diplomatie présidentielle de manière spécifique. De manière atypique, la diplomatie présidentielle dépend des facteurs subjectifs du président, c’est pourquoi elle diffère de la diplomatie traditionnelle, évoquée précédemment.
La diplomatie présidentielle étant fréquemment pratiquée dans la nouvelle réalité politique du monde, la particularité de chaque action politique est une nouveauté. Eh bien, un pays peut entretenir des relations étrangères différentes et conflictuelles lors d’un changement de gouvernement tous les 4 ans.
Les préférences de la Présidence de la République ne se concrétisent pas si le prochain président a son spectre politique complètement opposé au précédent. Soi-disant, l’exercice de « président diplomatique » peut être l’un des défis pour la consolidation des démocraties face au scénario extérieur actuel qui implique de nouvelles dynamiques de communication et Gouvernance.
Diplomatie présidentielle dans le gouvernement Dilma :
Les chercheurs affirment que, lorsque Dilma Rousseff est devenue présidente de la République, il y a eu un confinement de la politique diplomatique par rapport au gouvernement de Lula.
Le déclin de Dilma dans la diplomatie présidentielle se traduit par sa personnalité politique plus technique et réfléchie, contrairement à Lula, dont le point fort est sa capacité charismatique à nouer des alliances. De plus, les deux gouvernements ont fait face à des conjonctures économiques différentes.
Ils étaient présents dans l’image de Dilma à l’étranger, sa performance dans les BRICS et l’UNASUR, dans le débat sur l’agenda sécuritaire au Moyen-Orient, le renforcement de la question du genre en tant que première femme présidente et l’incitation à l’économie des pays latins.
Un autre fait marquant de son gouvernement a été le rapprochement interrompu avec les États-Unis, après des actions d’espionnage américaines, violant le droit international. Après cela, Dilma a agi avec une forte critique des États-Unis.
Nous tenons compte du fait que Dilma s’est concentrée sur les questions économiques à court terme, étant considérées un gouvernement de peu de diplomaties.
Diplomatie présidentielle dans le gouvernement Bolsonaro :
Selon Lucas Scherer, avec le gouvernement de Jair Messias Bolsonaro (2019-2022) une diplomatie de « l’autonomie par la distanciation » a commencé à se mettre en place au Brésil. Autrement dit, les actions de Bolsonaro au gouvernement se sont tournées vers une diplomatie idéologique, qui a rompu avec la tradition diplomatique qui s’était exercée pendant des années.
De ce point de vue, on voit comment la manière d’exercer la diplomatie présidentielle peut générer des impacts économiques et sociaux pour un pays. Des attitudes conditionnées par une orientation idéologique conservatrice, ont conduit Jair Bolsonaro à faire des critiques internationales des pays « socialistes » comme Cuba, la Chine et le Venezuela, rendant difficiles les relations économiques entre eux.
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On a fait remarquer plus tôt qu’en agissant conformément à la diplomatie présidentielle, les changements dans la manière d’interpréter les affaires étrangères peuvent être radicaux. Nous prenons l’exemple de la violation diplomatique de la coutume brésilienne en 2019, lorsqu’elle a voté en faveur du maintien de l’embargo économique contre Cuba. Selon les mots de Bolsonaro :
« Pour la première fois, le Brésil a accompagné les États-Unis sur la question de l’embargo sur Cuba. Alors, sommes-nous pour un embargo sur Cuba, après tout, est-ce une démocratie ? Ce n’est pas, c’est une dictature, donc elle doit être traitée comme telle.
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En revanche, le Conseil des droits de l’homme en 2021, il a approuvé une résolution condamnant les effets des embargos économiques contre les nations. Le Brésil a été le seul pays d’Amérique latine à s’opposer à cette résolution.
Nous expliquons un peu dans le texte ce qu’on entend par diplomatie présidentielle et quelles sont ses différences avec la diplomatie traditionnelle. Au fur et à mesure que le président prend ses fonctions, comme des exemples ont été donnés, la diplomatie est réinterprétée.
Et puis, pensez-vous que la pratique de la diplomatie présidentielle a apporté plus d’avancées ou de reculs au Brésil ? Commentez là !
Les références:
- Affaires étrangères – La politique étrangère du gouvernement Bolsonaro L’autonomie par la distanciation.
- NOIR, Falcão Alessandra. Le concept de diplomatie présidentielle : le rôle de la présidence de la République dans la formulation de la politique étrangère. Mémoire (programme de troisième cycle en sciences politiques) – Faculté de philosophie, lettres et sciences humaines, Université de São Paulo. 2006.
- BRAGA, SG Joyce. Dilma Rousseff et la politique étrangère brésilienne : la diplomatie présidentielle dans l’UNASUR et les BRICS. Mémoire (programme d’études supérieures en relations internationales). Université fédérale d’Uberlândia. 2017.
