La STF déclenche l’Union et exige que Bolsonaro et Pazuello planifient Manaus

Faire conjurer – Le ministre Ricardo Lewandowski, du Tribunal fédéral suprême (STF), a rejeté vendredi (15) la demande formulée par les parties pour l’institution d’un confinement à Manaus et d’autoriser l’utilisation de la Force nationale pour garantir la sécurité publique pendant la période. Les demandes (mesure de précaution d’urgence accidentelle) ont été faites par PT et PCdoB. L’un des avocats qui ont signé la pièce est Eugênio Aragão, ancien ministre de la Justice. Alexandre Padilha et Humberto Costa, qui étaient ministres de la Santé, sont également parmi les signataires. La pétition a été faite sous ADPF 756, dans laquelle les parties ont initialement plaidé pour que l’exécutif fédéral présente un plan de vaccination contre Covid-19. Les légendes considéraient l’aggravation de la situation sanitaire dans l’état d’Amazonas.

En décidant, le rapporteur a souligné que les demandes sont soutenues par les principes constitutionnels qui régissent l’administration publique. Cependant, il a compris que, compte tenu du principe de maîtrise de soi, guidant le pouvoir judiciaire, un seul ordre peut être donné pour le moment: celui de l’Union agissant immédiatement.

«En effet, les demandes d’installation d’hôpitaux de campagne, le décret du confinement, le recours à la Force nationale et la convocation de médecins extérieurs à l’Etat impliquent des décisions qui nécessitent une analyse plus approfondie des éléments factuels et des données techniques en jeu, incontournable dans cette phase procédurale caractérisée par une connaissance sommaire des allégations présentées », a-t-il conclu.

L’injonction préliminaire est pour le gouvernement fédéral de promouvoir immédiatement toutes les actions en son pouvoir pour mettre fin à la très grave crise sanitaire en approvisionnant les établissements de santé locaux en oxygène et autres fournitures médicales et hospitalières. Leur absence a conduit la justice fédérale d’Amazonas à déterminer le transfert des patients à risque de mort.

Tant que la crise dure

L’ordonnance de Lewandowski met l’accent sur la possibilité d’une action des autorités étatiques et municipales dans le cadre de leurs compétences respectives. Le ministre a également décidé que l’Union devrait présenter, dans les 48 heures, un plan complet et détaillé sur les stratégies qu’elle met en œuvre ou entend développer pour faire face à la situation d’urgence. Il sera nécessaire de détailler les actions, programmes, projets et partenariats. Le plan devrait être mis à jour toutes les 48 heures pendant toute la durée de la crise en Amazonie.

Le président Jair Bolsonaro a déjà été officié sur la décision. Selon l’avocat Miguel Novaes, du bureau Aragão e Ferraro Advogados – qui représente le PT auprès de l’ADPF -, comme la lettre a été envoyée directement au président, ses effets sont immédiats, ce qui oblige le directeur général à «déjà promouvoir toutes les actions qui à portée de main, sous peine de non-respect d’une décision de justice ».

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