São Paulo – Le ministre Alexandre de Moraes, de la Cour suprême fédérale, a déterminé vendredi (19) la suspension des comptes du député Daniel Silveira (PSL-RJ) sur les réseaux sociaux Instagram, Facebook et Twitter. Le membre du Congrès est en prison depuis mardi soir (16), sur décision du même magistrat, confirmée le lendemain par la plénière de la Cour à l’unanimité. La nouvelle mesure de Moraes était motivée, selon lui, parce que Silveira a continué à publier des délits contre le tribunal et ses membres même après avoir été arrêté. Les trois plateformes internet ont déjà respecté l’arrêté du ministre.
Aujourd’hui, la plénière de la Chambre définit le sort de Silveira, dans une session qui débutera à 17 heures. On s’attend à ce que, pour éviter un conflit avec la Cour suprême, les députés se réfèrent à l’arrestation du bolonariste, considéré comme un «corps étranger» au parlement. Le vote sera ouvert et affiché sur le panneau électronique. Le membre du Congrès a apparemment été abandonné par son plus grand allié, le président Jair Bolsonaro, qui n’a pas commenté l’affaire. Son entourage et les ministres militaires lui ont conseillé de ne pas acheter ce combat avec le Suprême. Ils ne veulent pas non plus de conflit avec Centrão, à un moment où le bloc le soutient au Congrès.
Des voix comme le leader du gouvernement à la Chambre, Ricardo Barros (PP-PR), ont déclaré que le sort du député n’était pas du ressort de l’exécutif. Bien qu’il va voter pour la libération de Daniel Silveira, Barros prédit que la Chambre maintiendra son emprisonnement par un vote suffisant. Les prévisions montrent que Centrão votera fermement à cet égard.
Même en prison, Daniel Silveira défie la loi
Hier, la police fédérale a saisi deux téléphones portables dans la cellule du député Bolsonarista. Le même jour, le juge Airton Vieira, assistant de Moraes au STF, a décidé de garder la prison de Silveira et a ordonné son transfert de la prison de la police fédérale (PF) à Rio au bataillon de la police militaire.
Le parquet fédéral doit ouvrir une enquête ce vendredi pour voir comment deux téléphones portables se trouvaient avec Silveira lors de son arrestation au siège de la police fédérale à Rio.
Daniel Silveira a été arrêté en flagrant délit par le PF dans le cadre de l’enquête STF qui enquête fausses nouvelles, dirigé par Moraes lui-même, pour avoir enregistré et diffusé une vidéo dans laquelle il attaque des ministres de la Cour suprême et défend la loi organique n ° 5. La décision du ministre se fondait sur l’article 53, paragraphe 2 de la Constitution, selon lequel les parlementaires ne peuvent être arrêtés, «Sauf en cas de flagrant délit de crime indicible».