L’ancien ministre de la Santé se rend au TCU contre les agglomérations à Enem

São Paulo – L’ancien ministre de la Santé et adjoint fédéral Alexandre Padilha (PT-SP) a déposé une demande de représentation à la Cour fédérale des comptes (TCU) pour demander une enquête sur le manque de conditions sanitaires au cours de la première étape de l’examen national du lycée (Enem) au milieu de l’avancée de la pandémie. Lors de l’application du test dimanche dernier (17) des étudiants ont dénoncé des agglomérations dans la mise en œuvre d’Enem dans tout le pays, et que la limite de 50% de capacité dans les lieux de test n’a pas été respectée.

Les participants ont même signalé qu’ils n’avaient pas pu passer le test en raison de la surpopulation des chambres. Pour autant, selon le Bureau du Défenseur public (DPU), le taux d’occupation était de 80% dans plusieurs lieux, ce qui n’empêchait pas les agglomérations de marquer l’Enem. De nombreux étudiants, même, avaient déjà abandonné l’examen, qui enregistrait une abstention de 51%, en raison du risque de contagion.

Padilha met en garde contre «l’incompétence, l’incapacité de gestion et l’irresponsabilité sanitaire des managers impliqués». Et il affirme que l’achèvement de la deuxième étape d’Enem dimanche prochain (25) se traduira par une augmentation des dépenses publiques, en raison du risque probable de contamination.

Mesure urgente

L’ex-ministre exige, comme mesure urgente, que l’Institut national de recherche pédagogique Anísio Teixeira (Inep) et le ministère de l’Éducation soient déterminés à respecter les protocoles sanitaires de prévention et de lutte contre la pandémie pour la réalisation des nouvelles dates, «en évitant ainsi, organiser des événements et des agglomérations massifs sans aucune préparation pour cela, provoquant des déplacements inutiles et exposant des milliers de jeunes étudiants brésiliens à des risques ».

Outre les explications des faits rapportés, Padilha demande également que les gestionnaires publics impliqués dans cet «événement désastreux» soient tenus pour responsables.

Réapplication

Pour ceux qui n’ont pas effectué l’examen parce qu’ils présentaient des symptômes de covid-19, et qui ont prouvé cette condition, entre le 25 et le 29 janvier, ils peuvent demander à réappliquer le test. Les conseils sont également valables pour ceux qui ont passé le premier test, mais qui ont montré des symptômes tout au long de cette semaine. La nouvelle demande aura lieu les 23 et 24 février.

Selon le président de l’Inep, Alexandre Lopes, la nouvelle demande est également valable pour ceux qui ont été empêchés de participer à la course en raison de la surpopulation. Cette alternative a également été défendue par l’Union nationale des étudiants (UNE) et par l’Union brésilienne des étudiants du secondaire (Ubes).

Ubes a même créé une chaîne virtuelle afin que les participants puissent signaler les irrégularités survenues dans cette édition d’Enem. A partir d’eux, l’entité engagera des mesures judiciaires et extrajudiciaires pour la défense des étudiants.

La nouvelle demande est également valable pour les étudiants d’Amazonas et des villes de Rolim de Moura et Espigão do Oeste, à Rondônia. Ils ont eu l’application du test suspendu en raison de l’aggravation de la pandémie dans ces régions.