Le Brésil touche 3 millions de cas et 100000 décès dus à la covid-19

Le Brésil continue d'être en tête de la table de mortalité et des infections endémiques de covid-19 en Amérique latine. Pour ce jeudi, le rapport du Conseil national des secrétaires de la santé (Conass) a ajouté 53 340 nouveaux cas et 1 205 décès au cours des dernières 24 heures.

Selon un twitter de l'agence de santé, le géant sud-américain accumule déjà 2.912.212 infections alors que les décès s'élèvent à 98.493.

«Nous regrettons tous les décès. Il atteint déjà 100 000, peut-être aujourd'hui. Nous devons avancer. Allez-y et trouvez un moyen de vous débarrasser de ce problème », a déclaré le président du Brésil, Jair Bolsonaro dans sa traditionnelle émission hebdomadaire via les réseaux sociaux.

Aux côtés du ministre de la Santé, le général Eduardo Pazuello, qui agit depuis la mi-mai, le dirigeant d'extrême droite a une nouvelle fois semé le doute sur la véracité des statistiques de décès attribués à l'agent pathogène, dont la circulation continue de manière incontrôlable dans certaines régions du Pays.

En ce sens, Bolsonaro a déclaré que dans "certains cas" les médecins arrêtent de pratiquer des autopsies sur le défunt et attribuent le COVID-19 comme cause de décès, selon des informations qui, selon lui, lui sont parvenues.

Il a également défendu qu'il y avait une différence entre «mourir avec le covid-19», où, selon le chef de l'État, sont inclus les patients atteints de maladies antérieures et âgées, et mourir «de la covid-19».

Pour sa part, dans le pays voisin de la Colombie, les cas continuent d'augmenter de façon exponentielle. Selon les chiffres communiqués par le Ministère de la santé de ce pays, au cours des dernières 24 heures, 11 996 nouveaux cas et 315 décès ont été signalés.

Colombie «en crescendo»

Au total, la Colombie accumule 357 710 cas de covid-19 et 11 939 décès.

Il convient de noter que les deux pays sont dirigés par des gouvernements de droite, qui privilégient les intérêts économiques à la santé de la population. De cette manière, tant le président du Brésil, Jair Bolsonaro, que le président de la Colombie, Iván Duque, en pleine crise sanitaire, ont proposé l'absence de définition et d'assouplissement des mesures de santé, favorisant la propagation du virus.