Le Chili n'est pas « en mesure » d'accueillir davantage de migrants vénézuéliens, déclare Boric à l'ONU

Le Chili « n’est plus en mesure d’accueillir davantage de migrants » VenezuelaLe président Gabriel Boric a déclaré ce mardi devant l'Assemblée générale du ONUaprès avoir critiqué les sanctions américaines qui poussent, selon lui, les Vénézuéliens à fuir leur pays.

« Les sanctions économiques ont frappé plus durement le peuple vénézuélien que ses dirigeants actuels. « Ils frappent les humbles, les travailleurs » a ajouté le président chilien.

Selon Boric, les sanctions économiques « se combinent » avec la crise politique et, ensemble, « elles ont poussé plus de sept millions de Vénézuéliens à l’exil ».

« Dont près de 800 000 au Chili. Et par responsabilité, je dois être clair sur ce point : le Chili n’est pas en mesure d’accueillir davantage de migrants.»a-t-il souligné lors de son discours au siège des Nations Unies.

Le président de gauche est devenu l’un des critiques les plus sévères du président vénézuélien Nicolas Maduro et, comme d’autres dirigeants latino-américains, ignore sa récente réélection, la considérant comme frauduleuse.

Boric a encore une fois fait référence au gouvernement de Mûr comme une « dictature » et plaider en faveur d’une « transition pacifique vers la démocratie ».

Dans le même temps, il a appelé les autorités américaines à « lever les sanctions économiques qui (…) ne font qu’aggraver la pauvreté chez le peuple et non chez les dictateurs. »

« Comme je l’ai personnellement dit au président (Joe) Biden, ils ne contribuent pas à résoudre le conflit, mais au contraire l’aggravent. » a-t-il assuré.

À un autre moment de son discours, le président chilien a également demandé que le Brésil, l'Inde et un pays africain aient un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies à partir de 2025, lorsque l'ONU fêtera ses 80 ans.

Le Conseil de sécurité du ONU Il est composé de 15 pays, dont 10 alternent tous les deux ans. Les seuls membres permanents sont la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et les États-Unis.

« Les institutions humaines dépendent de la volonté de leurs dirigeants, nous. Et ceux qui ne parviennent pas à s’adapter à leur époque risquent de s’effondrer. »» a déclaré Boric.