Le déni de droits et la médiatisation ont marqué l’audition du diplomate Alex Saab

Ce lundi a eu lieu la première audience de l’action judiciaire que, sans preuves et avec des arguments politiques, le gouvernement des États-Unis a commencé contre le diplomate vénézuélien Alex Saab, qui est emprisonné dans ce pays après l’opération d’enlèvement qu’il a commencé au Cap-Vert, fait référence à un communiqué envoyé par la défense du diplomate.

Lors de cette audience tenue dans un tribunal de Miami, la première lecture des charges promues par le bureau du procureur américain contre le diplomate vénézuélien a eu lieu.

Cette mise en accusation a été effectuée sans la présence de la Saab, qui n’a pas été autorisée à se présenter au tribunal et a dû écouter les propos du juge O’Sullivan depuis la cellule où il est illégalement détenu après une opération d’extraction par les États-Unis.

En plus de ne pas avoir été autorisé à assister à la mise en accusation, le diplomate vénézuélien s’est vu refuser des droits fondamentaux tels que la libération sous caution, ceci avec l’allégation de risque de fuite.

Un autre des éléments qui a marqué cette première audience a été la publication d’images de cette audience sur les réseaux sociaux, faisant fi de l’ordonnance que le juge O’Sullivan a imposée concernant l’interdiction de publication de vidéos ou d’enregistrements de cette audience, qui l’a été par Zoom.

La prochaine comparution était prévue pour le 1er novembre prochain où la lecture formelle des charges retenues contre le diplomate vénézuélien sera faite et la demande de libération sous caution demandée par la défense sera à nouveau examinée, dans un procès qui, dans sa comparution préliminaire, donne les premiers signes. de cruauté et de négation de la présomption d’innocence.