Le journaliste et professeur d’université Earle Herrera est décédé

Ce dimanche, le ministre de la Communication et de l’Information, Freddy Ñáñez, a fait état du décès du député, professeur d’université et journaliste Earle Herrera.

Cela a été annoncé dans un message publié sur son compte sur le réseau social Twitter, où il a exalté l’héritage de ce journaliste créole.

« Ses chroniques nous ont accompagnés avec humour et intelligence les jours ensoleillés et pluvieux et maintenant avec son silence il continuera à exiger de nous. » a écrit.

Earle Herrera est né dans la ville d’El Tigrito, dans l’État d’Anzoátegui, le 23 avril 1949. Son intelligence et sa capacité de syntaxe l’ont conduit à être une institution du journalisme et de la chronique.

Sa sensibilité envers les causes des humbles l’a amené à devenir militaire dès son plus jeune âge à gauche. Dans sa vie politique, il a réussi à se faire élire comme électeur en 1999 puis en 2017. Il a été député à l’Assemblée nationale, sa dernière élection ayant eu lieu en 2020.

Il a obtenu un doctorat en sciences de l’information de l’Université de La Laguna, en Espagne (2002) et a reçu trois fois le Prix national de journalisme.

Dès ses débuts dans le journalisme il s’est fait remarquer en tant que chroniqueur dans différents journaux où il a fait preuve d’un style cinglant, incisif et ne manquant pas d’humour. Il écrit actuellement pour les journaux Ciudad CCS où il écrit sa chronique « Earle’s kiosk » et anime l’émission « El kiosco veraz » sur Venezolana de Televisión.

Ses œuvres incluent Penultimate Afternoon (1978); Les routes effacées (1979) ; Le rapport et l’essai (1983-1991-2012) ; La magie de la chronique (1986-1991-2012) ; Pourquoi le territoire vénézuélien a-t-il été réduit ? (1978-1990); L’humour constitué (1999) ; Journalisme d’opinion (1997-2012); et Celui qui a volé le journalisme qui le rend (2005).

Le départ physique de ce journaliste vénézuélien survient à l’âge de 72 ans dans la ville de Caracas.