Le ministère de la Justice a assuré qu’il retirerait l’article en question en raison de la censure apparente des médias

Une énorme polémique s’est déchaînée avec un « singe » apparu dans un projet de politique pénale dans laquelle il a été suggéré que les médias auraient besoin d’une autorisation pour diffuser des informations et devraient également mener une campagne montrant l’humanisation de cette politique d’Etat.

Ce projet a été considéré comme une tentative de censure et plusieurs communicants du pays, notamment des personnalités connues de différents médias s’est prononcé pour le rejeter et avertir de sa véritable signification.

« La presse écrite, les stations de radiodiffusion sonore et les programmes de télévision qui opèrent dans le pays doivent mener des campagnes visant à générer un changement dans la prise de conscience des citoyens sur l’humanisation de la politique pénale, la création d’opportunités et le potentiel de la justice réparatrice. »indique dans une section l’article.

Cet article irait à l’encontre de la Constitution elle-même car cela forcerait la publication d’un contenu revu par un organisme public par opposition aux lois interdisant la censure et protégeant la liberté de la presse.


L’article controversé, selon le ministre de la Justice, Néstor Osuna, a été modifié, mais cette correction continue de susciter des doutes parmi les médias, car elle continue de signifier la censure.

« À compter de la date d’entrée en vigueur de la présente loi, la presse écrite, les stations de radiodiffusion sonore et les programmateurs de télévision opérant dans le pays peuvent mener des campagnes visant à susciter un changement dans la prise de conscience des citoyens sur l’humanisation de la délinquance, la création d’opportunités et la potentiel de la justice réparatrice. Le contenu peut être préparé directement par les moyens de communication correspondants. Le Conseil Supérieur de la Politique Criminelle peut statuer sur le contenu des communications du Gouvernement National »indique le brouillon corrigé.

Le Ministre de la Justice, Néstor Osuna, a assuré que les médias « peuvent, s’ils le souhaitent, publier le contenu et, s’ils le souhaitent, ils peuvent compter sur le Conseil de politique criminelle pour voir comment ils l’élaborent, compter sur sa collaboration ».

Néstor Osuna a ensuite affirmé que l’État ne devait contrôler aucun moyen de communication et a rappelé que le projet n’avait pas encore été présenté au Congrès et que le présenter aux médias répondait à l’idée de provoquer des débats et affirmer que le gouvernement actuel ne présentera aucun projet qui ressemble à de la censure.

Le responsable du portefeuille Justice a annoncé qu’il espère présenter le projet l’année prochaine et que ce n’ira pas à l’encontre des médias, mais malgré le « revirement » officiel, les interprétations du texte continuent de susciter la polémiquede quoi continuer à croire que la censure fait partie de ce projet.