Le ministère du Travail, recréé pour plaire aux alliés, est à l’ordre du jour de la Chambre

São Paulo – L’une des premières mesures prises par le gouvernement actuel a été de supprimer le ministère du Travail, après neuf décennies d’existence. En août, en raison de la nécessité de réorganiser sa base de soutien, elle a recréé le portefeuille, par le biais de la mesure provisoire 1 058, qui modifie une loi sanctionnée par l’exécutif en juin 2019. Le député est à l’ordre du jour de vote de la Chambre.

Le « nouveau » ministère n’a pas encore dit pourquoi il était venu. « Et il ne le dira même pas, car le gouvernement actuel n’a aucun engagement envers le travail ou les travailleurs », explique le Département intersyndical de conseil parlementaire (Diap). Selon l’organisation, l’ordre du jour a été recréé pour une simple convenance politique.

« La recréation du MTP (Ministère du Travail et du Bien-être) était une sinécure d’accueillir un allié et d’ouvrir plus d’espaces politiques sur l’Esplanade pour le Centrão, qui dirige le gouvernement, sur la base du contrôle budgétaire », explique Diap. « Et aussi comme support contre les processus de mise en accusation à la Chambre des députés, sous la houlette du président de la Chambre, Arthur Lira (PP-AL) », ajoute-t-il.

Ordonnance de refus

Jusqu’à présent, le ministère du Travail a gagné en notoriété pour avoir publié une ordonnance mettant son veto aux licenciements de travailleurs non vaccinés. La semaine dernière, le ministre Luís Roberto Barroso, de la Cour suprême fédérale (STF), a suspendu les dispositions de la norme. Le gouvernement a déjà annoncé qu’il ferait appel. Avant cela, le gouvernement a promu une « simplification » des règles qui est encore en cours d’analyse par les observateurs et les entités liées à la zone.

Le rapporteur du député, José Nelto (Pode-GO), a repris un point du député de 2019 pour proposer que le MT puisse notifier électroniquement à l’employeur les actes administratifs et autres avis. En outre, il suggère que le ministère contrôle le paiement de la prime de qualification pour les travailleurs dont le contrat est suspendu.

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