Le ministre des Affaires étrangères a accusé les États-Unis d’être complices du terrorisme perpétré au Venezuela

Le ministre des Affaires étrangères, Yván Gil, a accusé les États-Unis d’être complices des actes terroristes et interventionnistes perpétrés contre le Venezuela, visant à déstabiliser le pays.

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a répondu aux déclarations du porte-parole de la Maison Blanche, qui a déclaré qu’il se sentait « préoccupé » par l’arrestation de Rocío San Miguel, qui fait l’objet d’une enquête pour le délit présumé de complot et de trahison, dans l’affaire appelée Bracelet Blanc. .

Il convient de noter que l’arrestation effectuée ce dimanche, comme l’a exprimé le procureur général de la République, Tarek William Saab, a été réalisée dans le cadre de la loi et en garantissant les droits humains du citoyen.

Lors de la présentation ce lundi, le Ministère Public a demandé la mesure conservatoire de privation de liberté.

Face à cette situation, il a rappelé que la CIA et la DEA, deux agences américaines, sont impliquées dans le complot conspirationniste révélé en janvier dernier par le président de la République, Nicolás Maduro.

De même, il a indiqué que dans cette affaire dans laquelle il est lié à la citoyenne Rocío San Miguel, l’objectif était d’assassiner le chef de l’État vénézuélien, le ministre de la Défense, Vladimir Padrino López et le gouverneur de Táchira, Freddy Bernal, en plus à « la déstabilisation de notre pays, par la violence, par des attaques terroristes contre des unités militaires, dans une longue liste d’atrocités extrémistes ».

C’est pour cette raison, a souligné le diplomate vénézuélien, que le gouvernement américain « s’emploie à protéger et à protéger les terroristes, qui ont avoué leurs crimes et les ordres qu’ils ont reçus pour nuire à notre peuple. « Ils sont complices des auteurs intellectuels et matériels des actes de terrorisme et d’interventionnisme au Venezuela ».

Il convient de rappeler qu’auparavant, le procureur général avait dénoncé une campagne féroce, promue de l’étranger, contre le système judiciaire vénézuélien, afin de discréditer les enquêtes menées par le ministère public.