Ce mercredi, le Parlement européen contre la surveillance biométrique en temps réelpour lequel elle a imposé des conditions à de nouveaux systèmes tels que ChatGPT, en approuvant la loi sur l’intelligence artificielle qui est en cours de négociation à Bruxelles pour favoriser son développement, tout en limitant les risques potentiels.
Avec 499 voix pour, 28 contre et 93 abstentions, le Parlement européen a ainsi arrêté sa position pour les négociations qui débuteront aujourd’hui avec la Commission européenne et le Conseil de l’UE pour s’accorder sur le texte final de la loi et qui se poursuivront sous la présidence tournante que l’Espagne assumera le 1er juillet.
Parmi les revendications du Parlement européen figure celle de interdire la surveillance biométrique en temps réel dans les espaces publics, Contrairement à ce qu’ont défendu l’exécutif communautaire et les pays de l’UE, qui s’engagent à l’autoriser si autorisé par un juge, dans des cas très précis.
En plein débat sur la nécessité de réguler les systèmes capables de générer du texte et du matériel audiovisuel, le Parlement souhaite que son développeurs démontrent qu’ils ont réduit les risques que la technologie peuvent générer la santé, les droits fondamentaux et le système démocratique.
Les députés souhaitent également que les utilisateurs qui utilisent cette technologie génèrent de fausses images (« deep fakes ») préciser que le contenu a été falsifié grâce à l’intelligence artificielle.
De même, ils demandent que les développeurs de ces systèmes expliquent de manière « suffisamment détaillée » quelles données protégées par le droit d’auteur ils ont utilisées former l’intelligence artificielle.
Le normatif classe toute une série de systèmes d’intelligence artificielle à haut risque avec des usages très spécifiques qui ne peuvent être introduits sur le marché que s’ils respectent les droits fondamentaux et les valeurs de l’UE.
Après un vote que la vice-présidente de la Commission européenne pour l’ère numérique, Margrethe Vestager, a qualifié d' »historique » car il s’agit d’une norme pionnière dans le monde, les négociations vont commencer entre les trois institutions européennes se mettre d’accord sur le texte définitif de la loi.
Si les négociations se concluaient cette année, la règle ne commencerait à s’appliquer qu’en 2026Pour cette raison, Bruxelles a proposé un pacte entre les grandes entreprises technologiques pour étiqueter immédiatement tous les faux contenus générés avec l’intelligence artificielle.