Le parquet va prendre des mesures contre le journaliste Barona et son ami pour violence domestique

Ce dimanche 13 novembre, Le bureau du procureur général de la nation a annoncé qu’il transférerait l’acte d’accusation contre le journaliste Juan Fernando Barona Fernández du portail Noticias Uno et Nicolás Vergara Vargas, en tant qu’auteurs présumés du crime de violence domestique.

Cela après quelques jours, il est devenu viral sur les réseaux sociaux, une vidéo dans laquelle le journaliste de Noticias Uno est vu, attaquant brutalement ce qui serait son partenaire sentimental dans un ascenseur.

à son partenaire, Nicolás Vergara Vargas, il serait accusé d’avoir été complice et un témoin des actes de violence subis par la femme, puisque la vidéo montre qu’il n’est pas intervenu ni n’a tenté de l’aider.

« Des vidéos de caméras de sécurité publiées le 9 novembre montrent que le communicateur aurait frappé une femme à plusieurs reprises dans l’ascenseur et le parking d’une unité résidentielle au nord de Bogotátandis que l’autre personne, vraisemblablement, l’a soutenu et n’est pas intervenue pour empêcher l’attaque », indique le communiqué publié par le bureau du procureur général.

A partir du moment où les enregistrements du film sont devenus connus, Le parquet a ouvert une enquête d’office et disposait d’une équipe spécialisée attaché au Groupe de travail national sur la violence de genre pour clarifier ce qui s’est passé.

« Les chercheurs ont travaillé sur la collecte de matériel de test, Ils ont interrogé des témoins et contacté la victime, par l’intermédiaire de son avocat, pour connaître sa version », précise le parquet.

Photo : Twitter

Selon le document publié par l’entité, le procureur chargé de l’affaire a évalué les éléments obtenus et trouvé suffisamment fondé pour transférer l’accusation, qui sera communiqué au journaliste Juan Fernando Barona Fernández et à M. Nicolás Vergara Vargas, le 23 novembre au matin.

« Dans des cas comme celui-ci, un appel à la réflexion est lancé afin que l’exercice du journalisme ne devienne pas un bouclier pour éviter des enquêtes sur des événements dans lesquels les droits fondamentaux des femmes sont violés », souligne enfin le communiqué.