Le Pérou ordonne la mise en quarantaine obligatoire pour tous ceux qui entrent dans le pays

Dans le cadre des mesures utilisées par le gouvernement péruvien pour empêcher la propagation de nouvelles variantes de covid-19 sur le territoire, il a ordonné que toute personne entrant dans le pays doive se conformer à une quarantaine obligatoire de 14 jours.

La mesure a été annoncée ce vendredi dans le bulletin des réglementations légales du journal officiel El Peruano et sera appliquée à partir du lundi 4 janvier à tous les Péruviens, résidents étrangers et étrangers en visite quel que soit le pays d’origine.
Les voyageurs peuvent se conformer à la quarantaine à domicile, dans les bâtiments du village panaméricain de Lima, dans d’autres centres d’isolement temporaire ou dans un logement, après coordination avec l’autorité sanitaire, selon la norme spécifiée.

Le Pérou a suspendu le 21 décembre pendant deux semaines l’entrée de tous les vols en provenance d’Europe pour empêcher la propagation éventuelle d’une nouvelle variante, beaucoup plus contagieuse, de Covid-19 qui a été détectée dans des pays comme le Royaume-Uni, indique un informations d’EFE.

Sans exception

Le décret précise que toutes les personnes qui arrivent dans le pays doivent subir cette quarantaine et que les 14 jours d’isolement seront comptés à partir du jour de leur arrivée dans le pays.

La norme ordonne que tous ceux qui entrent dans le pays jusqu’à ce dimanche en provenance de pays où de nouvelles variantes du virus SRAS-CoV-2 ont été identifiées, un test antigénique doit être effectué au moment de leur arrivée pour écarter le covid- 19.

Ceux qui viennent d’autres pays seront soumis à ce test au hasard et tous ceux qui auront un résultat positif seront conduits à l’isolement obligatoire pendant 14 jours dans les bâtiments du village panaméricain de Lima, utilisés depuis le début de la pandémie. en tant que grand centre de soins de santé, a réitéré EFE.

Repousse

Le pays connaît une épidémie de covid-19, comme l’a admis la ministre de la Santé du Pérou, Pilar Mazzetti, où elle a indiqué qu’il y avait une augmentation constante des cas, des hospitalisations et des décès depuis le début du mois de décembre dernier.

« Nous ne sommes pas dans une véritable deuxième vague, mais avec ces petites augmentations nous sommes sur un redémarrage », a déclaré le ministre.
Pour tenter d’arrêter cette augmentation pendant les fêtes de fin d’année, qui a encore une fois mis le pays à la limite de sa capacité à assister aux cas graves, le Gouvernement a annoncé la fermeture de l’accès aux plages, ainsi que l’extension de la touche de Il reste qu’il est appliqué sur toute la côte dans diverses régions du centre des Andes, a rapporté EFE.

Actions de surveillance dans les ports et aéroports

Le ministère de la Santé a rapporté, pour sa part, avoir renforcé ses actions de surveillance des passagers arrivant sur les vols nationaux et internationaux à destination de l’aéroport de Lima et le contrôle épidémiologique dans le port de Callao, le principal du pays.

A l’aéroport, cette tâche est en charge de plus de 80 «professionnels de santé hautement qualifiés» dont des médecins, des infirmières, des techniciens infirmiers, des chimistes pharmaceutiques, des techniciens en santé environnementale, des agents administratifs et du personnel de maintenance, précise un texte d’EFE.

Le Pérou a également maintenu l’exigence selon laquelle les passagers en provenance de l’étranger doivent présenter le résultat négatif d’un test moléculaire avec une validité maximale de 72 heures à compter de la livraison du résultat et un affidavit de santé.

Dans le port de Callao, des experts de l’International Maritime Health ont renforcé la surveillance épidémiologique avec des équipes médicales qui se déplacent vers les navires de la baie pour effectuer des évaluations des risques sanitaires et des tests moléculaires sur les équipages embarqués et les débardeurs.

Dernier rapport

Le Pérou a clôturé 2020 avec 1015137 infectés et 37680 décès depuis que le premier cas a été signalé dans le pays, le 6 mars, selon le dernier rapport présenté par le ministère de la Santé, avec des chiffres obtenus jusqu’au 30 décembre.

Au cours des dernières heures, 1451 cas et 59 décès ont été confirmés, bien qu’il y ait également eu 1 857 autres guéris, ce qui porte à 953 175 le nombre total de personnes qui ont déjà été libérées d’un centre médical ou ont terminé leur quarantaine à domicile.

Les cas actifs sont passés à 24 282, ajoutant 607 autres, tandis que les cas hospitalisés ont atteint 4 948, 110 de plus que dans le rapport précédent, dont 1 230 sont restés dans des unités de soins intensifs (USI), a souligné l’EFE.