Roschel souligne que le programme a été spécifiquement développé pour les patients qui ont eu des cas graves de covid avec des symptômes persistants, puisqu’il a été conçu sur la base de l’échelle fonctionnelle post-covid (PCFS), qui mesure la fonctionnalité des individus après l’infection par la maladie. C’est-à-dire un programme personnalisé pour les besoins de chaque patient. « Les activités ont également progressé en intensité, en complexité et en durée au fur et à mesure que le sujet progressait sur l’échelle fonctionnelle », explique-t-il.
Les chercheurs ont noté une amélioration des paramètres cardiorespiratoires, par exemple, de la consommation d’oxygène et de la récupération de la fréquence cardiaque après l’effort, une diminution de la graisse corporelle et une réduction des symptômes liés à la maladie. « Les patients ont diminué le nombre total de symptômes, et encore plus catégoriquement, des symptômes tels que douleurs musculaires, fatigue et faiblesse. »
La qualité de vie liée à la santé a également montré une amélioration significative, selon les données recueillies par un questionnaire standardisé qui mesurait la fonction, la douleur corporelle, la vitalité, la fonction sociale, la santé mentale et émotionnelle, entre autres. Le programme a amélioré tous les domaines analysés, en mettant l’accent sur les composantes physiques, le fonctionnement physique, la vitalité et la santé générale.
