Le projet FMRP Veredas étend les soins oculaires gratuits – Jornal da USP

Pendant un an, environ 500 personnes en situation de précarité bénéficient du projet Veredas ; Le prochain service aura lieu ce samedi et l’accent sera mis sur les sans-abri.

Photos : Divulgation / Projet Veredas FMRP Facebook

Au Brésil, selon les données du Conseil brésilien d’ophtalmologie (CBO), les classes C, D et F sont les plus touchées par les maladies oculaires pouvant entraîner la cécité. Les principales causes de cécité, selon le CBO, sont : les cataractes et les défauts de réfraction non corrigés. Ces deux conditions représentent les trois quarts de tous les cas de déficience visuelle.

Le manque d’accès aux consultations ophtalmologiques peut être l’une des raisons de ce scénario, puisque, selon une enquête réalisée par l’organisation Retina Brasil, environ 7% de la population brésilienne n’a jamais été chez un ophtalmologiste et 42% ne font pas des visites régulières, ne recherchant un spécialiste que lorsqu’ils ressentent une gêne oculaire ou des difficultés à voir.

Pour contribuer à inverser cette situation, le projet Veredas de la Faculté de médecine de Ribeirão Preto (FMRP) à l’USP offre des soins gratuits à cette partie de la population. Fondé en 2017, Projeto Veredas vise à promouvoir les soins, l’assistance, la prévention et l’éducation à la santé pour les personnes en situation de vulnérabilité sociale et dessert déjà environ 500 personnes par an.

Prochain entretien

Ses actions ont commencé dans le village rural de Mário Lago, dans la ville de Ribeirão Preto, et ont étendu son assistance à d’autres groupes, y compris les sans-abri et les prisonniers. Les prochains rendez-vous auront lieu ce samedi, à partir de 8 heures du matin, à la Casa de Passagem Santa Dulce, à la Rua Casa Branca, 1655, dans le quartier de Vila Brasil.

Dans la planification du groupe, l’idée est que le projet soit élargi en fonction des demandes et des besoins de la population, et aussi avec la capacité de promouvoir les objectifs de l’action. « Une évolution, qui est quelque chose de nouveau dans le projet, est que nous menons des actions avec différents groupes de populations vulnérables, y compris les immigrés », souligne João Marcello Fortes Furtado, tuteur du projet et professeur d’ophtalmologie à la FMRP.

João Marcello Fortes Furtado – Photo : Curriculum Lattes

Furtado rappelle qu’après la pandémie, il y a eu une augmentation des sans-abri et Veredas a commencé à mener plus d’actions, incluant cette population dans le service. « Petit à petit, nous renforçons les relations avec ces publics afin d’améliorer la santé en général, non seulement avec des actions, mais avec des conseils en matière de santé », explique le professeur.

Toujours selon Furtado, Veredas n’est pas seulement un projet axé sur les soins oculaires. Les services de santé sont dispensés en général, avec des équipes multidisciplinaires. Cependant, l’ophtalmologie est une grande demande pour toutes les populations.

Obstacles aux soins oculaires

Pour le professeur, malheureusement, l’accès à un ophtalmologiste du réseau public fait encore défaut et, la plupart du temps, il y a aussi le fait que la population de plus de 40 ans utilise habituellement des lunettes pour la vision de près, mais cette prescription n’est habituellement pas faite par le médecin généraliste. . «Même lorsque la personne obtient l’ordonnance, elle finit par se heurter au coût des lunettes. Donc, tous ceux qui ont la recette en main ne surmontent pas tous les obstacles », explique le spécialiste.

Les difficultés de cette partie de la population ne sont pas seulement liées au rendez-vous avec le spécialiste, mais aussi à l’accès aux lieux où les services sont dispensés, et tout cela a été pensé par les coordonnateurs du projet Veredas. « Notre idée est d’aller au plus près de l’endroit où vit la population, afin que les déplacements domicile-travail ne soient pas non plus un obstacle », explique Furtado. Dans le cas des personnes qui vivent dans des agglomérations rurales, par exemple, le projet se rend dans l’espace où ils sont campés et recherche une structure adéquate pour mener des actions avec les dirigeants locaux.

Par Eduardo Nazaré et Susanna Nazar

Écoutez dans le lecteur ci-dessous l’interview du professeur João Marcello Fortes Furtado sur Rádio USP