Le remplacement des plantes de jardin a posé des problèmes chez Vollmer

Une communauté de la paroisse de San Bernardino, dans la municipalité Libertador de Caracas, a été impliquée dans un conflit qui a atteint le commandement du Service de Police Communale du Corps de Police National Bolivarien (CPNB). Le problème tournait autour de l'aménagement paysager d'un immeuble situé sur l'avenue Vollmer, ce qui a surpris les agents, car un tel conflit ne s'était jamais produit auparavant.

Selon le responsable de la salle de médiation, le premier commissaire du CPNB, Angelo Echeverría, les résidents se sont rendus sur place, situé sur le parking du supermarché Forum, pour se plaindre qu'un des propriétaires ait décidé d'enlever certaines plantes. qui étaient sèches à cause de l'aménagement paysager et qui ont porté atteinte à l'esthétique de la façade du bâtiment résidentiel, en les remplaçant par d'autres ornementales qui ont transformé le visage de l'espace.

Cependant, ce qui a déclenché le problème, c'est que le voisin a agi sans consulter au préalable le conseil de copropriété ni convoquer une assemblée des copropriétaires, comme le stipule la loi sur la propriété horizontale. Bien que son intention était d'embellir le bâtiment, cette action a été considérée comme arbitraire par les autres résidents.

Dans ce sens, ils se sont adressés au Service de Police Communale pour demander conseil et pour que, à travers l'autorité policière, puisse s'instaurer un dialogue qui permettrait un acte de conciliation dans la salle de médiation et de résolution des conflits.

La médiation

Après avoir déposé plainte auprès du commandement local, les membres de la police communale de San Bernardino ont convoqué les parties impliquées à une réunion. Echeverría a déclaré qu'au début, l'atmosphère était devenue tendue parce que les voisins exprimaient leurs frustrations. Cependant, grâce à l'intervention des responsables, un dialogue basé sur le respect a pu être instauré.

Au cours de l'entretien, le prévenu a expliqué les raisons qui l'ont amené à prendre cette décision, affirmant que dans un quartier comme l'avenue Vollmer, il est essentiel de mettre en valeur des espaces verts décorés, d'autant plus que le bâtiment dans lequel ils habitent dispose de locaux commerciaux probablement dus au manque l'esthétique n'attire pas les clients.

Chaque partie a eu l'occasion d'exprimer ses préoccupations et ses points de vue sur la question. Les membres du Conseil de Copropriété ont cependant insisté sur le fait que toute action ou changement qui va être apporté à l'immeuble doit être consulté en assemblée.

Finalement, après de longues discussions, des accords ont été conclus entre les parties ; Des mesures ont été établies pour réglementer les décisions futures liées au jardinage et à d'autres aspects liés au bâtiment, la responsabilité a été assumée pour l'embellissement des espaces verts et divers problèmes tels que les fuites, la peinture, entre autres.

De même, l'importance de suivre les procédures établies par la loi sur la propriété horizontale a été réaffirmée. Pour cela, les responsables ont donné une conférence sur la législation susmentionnée.

les accords

Au cours de la réunion, un document d'engagement a été signé dans lequel la résolution adoptée par les personnes impliquées a été consignée. Soulignant qu'en signant leur signature, ils ont enregistré l'approbation de chaque point contenu dans l'accord commun.

Le premier commissaire Echeverría a indiqué que la résolution de ce différend représentait un pas important vers l'harmonie et la coopération au sein de la communauté de San Bernardino. Les habitants ont démontré leur volonté de parvenir à des accords et de travailler ensemble pour résoudre les conflits de manière pacifique et constructive.

Chaque jour, l'équipe de police de la salle de médiation parcourt la paroisse pour suivre les cas déjà résolus, et ainsi éviter la répétition des affrontements et faire face aux nouvelles difficultés qui surgissent. Dans cet aspect, ils bénéficient du soutien des communes, des conseils communaux, des équipes politiques, entre autres.

Règlements

Le service de police communautaire de San Bernardino s'est appuyé sur la loi horizontale sur la propriété susmentionnée.

Au Titre Premier, les jardinières sont classées comme choses communes et, par conséquent, tous les copropriétaires peuvent en jouir. Cependant, l'article 8 stipule que chacun peut utiliser les choses communes selon leur destination ordinaire et sans préjudice de l'usage légitime d'autrui, à moins que leur usage exclusif n'ait été attribué conformément à la loi. Le partage de celui-ci ne peut être convenu, sauf dans les cas où il est autorisé par la présente loi ou par l'assemblée des copropriétaires par le vote des deux tiers de ses membres.

Ils ont également répondu à l'article 8 de l'Ordonnance pour la coexistence citoyenne, la civilité et la justice de paix communautaire de la municipalité Libertador de Caracas, qui met en avant la solution pacifique des controverses et l'application de moyens alternatifs.

La législation en détail

  • Normatif. L'Ordonnance de coexistence citoyenne pour la civilité et la justice de paix communautaire de la municipalité Libertador de Caracas, dans son article 11, paragraphe 1, définit l'environnement comme l'ensemble des éléments existant dans un habitat qui conditionnent et affectent la vie en société. De plus, à l'article 9, il est précisé que les espaces privés sont les espaces communs gérés par un propriétaire ou une entreprise privée.
  • Tâches générales. Au paragraphe 2 de l'article 13, l'ordonnance appelle à reconnaître et à appliquer les normes contenues dans cette ordonnance approuvée l'année dernière. De même, dans son article 6, il invite à préserver les biens et installations publics et privés, ainsi que l'environnement, en bon état d'usage et de fonctionnement.
  • Relations de voisinage. Au paragraphe 6 de l'article 15, le règlement de la ville indique que les limites et les usages des espaces communs, des espaces verts et des espaces partagés doivent être respectés.
  • Adresse. La salle de médiation et de résolution des conflits de la paroisse de San Bernardino est située sur l'avenue Caracas, plus précisément sur le parking du Forum des Supermarchés de Gros.