Le tribunal fédéral de district rejette à nouveau l’accusation contre Lula dans l’affaire du site d’Atibaia

São Paulo – Dans une décision signée mardi (28), la juge Pollyanna Kelly Maciel, de la 12e Cour pénale fédérale du District fédéral, a rejeté pour la deuxième fois, faute de preuves, la demande de réouverture d’une plainte contre l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva dans le cas du site d’Atibaia. Il s’agit de la vingtième victoire du PT au tribunal. « Puisqu’elle est fondée sur des preuves rendues nulles par le STF, la plainte initiale n’a donc pas pu être ratifiée de manière générique et sans restriction. Je le répète, l’accusation n’a pas pu être reçue et reste dans cet état car il n’a pas été indiqué quelles preuves valables soutiennent l’accusation », a écrit Pollyanna dans la décision.

Le juge avait déjà rejeté, en août, une demande du ministère public fédéral (MPF) de rouvrir le dossier. La Cour suprême fédérale (STF) a invalidé les preuves contre Lula par le Lava Jato à Curitiba et a considéré l’ancien juge Sergio Moro partial dans les actions contre Lula. Cette situation a été à la base de la nouvelle décision de la 12e Cour pénale fédérale du district fédéral. La décision a également déterminé que le délai de dépôt des plaintes était expiré.

 » A annoncé tous les actes de Moro « 

« La prescription reconnue résulte de l’annulation promue par la Cour suprême fédérale de tous les actes accomplis par le juge fédéral de l’époque, Sérgio Moro. Je constate qu’une fois tous les actes pratiqués, tant ceux de l’action pénale que ceux de la phase pré-procédurale, annulés, tous les jalons interruptifs de la prescription ont été rendus inopérants », a expliqué le magistrat.

Pour la défense de Lula, les victoires successives devant les tribunaux témoignent clairement de la persécution judiciaire, avec l’utilisation des lois comme arme politique, que l’on appelle loi. Dans une interview avec puissance360, l’avocat de l’ancien président, Cristiano Zanin, a qualifié de « choquant » ce qui s’est passé contre Lula au fil du temps, ce qui a été révélé par les dialogues entre les procureurs de Lava Jato et Moro.

Le matériel a été publié en 2019 dans la série de rapports « Vaza Jato », de L’interception Brésil. La défense de l’ancien président a eu accès au matériel piraté sur ordre du ministre Ricardo Lewandowski, du STF.

« Depuis 2016, nous affirmons l’existence d’un consortium, d’une collusion entre les procureurs puis le juge Sergio Moro. Nous soulignons la pratique de plusieurs actes illégaux. Mais le contenu de ces dialogues, que je considère comme des actes de procédure clandestins, est assez choquant », a déclaré Zanin dans l’interview. « Nous y avons vu comment la justice ne doit pas être utilisée, comment les agents du système judiciaire ne peuvent pas utiliser le pouvoir de l’État pour atteindre des objectifs politiques, personnels, entre autres. »

Lire la décision dans son intégralité ici.