Le Venezuela déplore le discours du président de la Guyane sur l’Essequibo

Le Venezuela condamne la fausse déclaration et la mauvaise foi du discours du président du Guyana, Mohamed Irfaan Al devant l’Assemblée générale des Nations Unies, qui a attaqué l’Accord pour la ratification et la défense de la souveraineté du Venezuela sur Guayana Esequiba, signé par le gouvernement Vénézuélien et l’opposition, représentés à la Plate-forme unitaire vénézuélienne, le 5 septembre 2021 à Mexico.

C’est ce qu’a annoncé le ministre des Affaires étrangères de la République, Félix Plasencia, via son compte sur le réseau social Twitter, dans lequel il a publié « Le Venezuela déplore les fausses déclarations du président guyanais lors de la 76e Assemblée générale de l’ONU ».

La déclaration indique que c’est précisément cette mauvaise foi et cette fausse déclaration qui empêchent la Guyane et le Venezuela de résoudre le conflit frontalier sur la Guayana Esequiba de manière amicale.

Le document souligne que « la ligne argumentative que la Guyane brandit depuis 2015 est directement proportionnelle à la séduction et à l’ingérence d’Exxon Mobil et d’autres sociétés transnationales », qui ont nui aux négociations amicales basées sur l’Accord de Genève ».

Voici le texte intégral de la déclaration :

La République bolivarienne du Venezuela déplore une nouvelle fois les fausses déclarations et la mauvaise foi manifestées dans le discours du président du Guyana, Son Excellence Mohamed Irfaan Ali, aujourd’hui 23 septembre 2021, à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Malheureusement, l’argumentation que brandit la Guyane depuis 2015 est directement proportionnelle à la séduction et à l’ingérence d’Exxon Mobil et d’autres sociétés transnationales qui l’ont non seulement poussée à faire dérailler les négociations amicales que nous suivions conformément à l’Accord de Genève depuis 1966. régler bilatéralement notre différend territorial sur la Guayana Esequiba, mais aussi financer les frais de justice de l’action illégitime devant la Cour internationale de justice contre le Venezuela.

N’oublions pas que ce différend représente le triste héritage colonial du Royaume-Uni pour cette jeune nation issu du processus de décolonisation des années soixante et, qu’on le veuille ou non, il doit être résolu de manière pacifique, amicale et mutuellement acceptable pour les deux parties, comme l’établit l’Accord de Genève dans son préambule, dont le but est de parvenir à un règlement pratique et satisfaisant du différend territorial.

Comme chacun le sait aussi, en 1966, le Venezuela a reconnu l’indépendance de la Guyane, avec une réserve expresse et catégorique de ses droits légitimes sur la Guayana Esequiba. Le Venezuela regrette la mauvaise foi et le manque de bon voisinage contenus dans le discours du président de la Guyane lorsque, dans une imposture victimaire, il attaque le ferme Accord pour la ratification et la défense de la souveraineté du Venezuela sur la Guayana Esequiba, signé le 5 septembre 2021 à Mexico, entre le gouvernement vénézuélien et la Plate-forme unitaire d’opposition vénézuélienne, à la suite du mémorandum signé le 13 août 2021, dans lequel le paragraphe 2 réaffirme l’engagement et la volonté du Venezuela de parvenir à une résolution pacifique, définitive et mutuelle. accepté sur la souveraineté de Guayana Esequiba dans le cadre de l’Accord de Genève de 1966.

La République bolivarienne du Venezuela doit souligner que dans divers communiqués, notes et communications remis à la République coopérative de Guyane et au Secrétaire général de l’ONU, elle a insisté pour poursuivre les négociations aussi largement que possible. Le Venezuela exhorte le Guyana à abandonner la voie unilatérale de la Cour internationale de justice, ce qui est absolument contraire à l’esprit et à la nature de l’Accord de Genève de 1966, seul instrument juridique valable pour régler cette controverse.

La volonté de tout le peuple vénézuélien, de toute la nation vénézuélienne, est ferme de ne pas abdiquer dans sa revendication territoriale ni de sa volonté de parvenir à un accord mutuellement acceptable avec la Guyane sur la controverse territoriale sur la Guayana Esequiba, n’étant pas des initiatives unilatérales acceptables qui mettent Ce règlement amiable et cette remise en cause tendancieuse contraire aux principes les plus précieux des relations internationales aux mains du DIP sont en danger.

La République bolivarienne du Venezuela fera toujours valoir ses droits légitimes sur le territoire de la Guayana Esequiba, par le biais de négociations directes telles qu’établies dans l’Accord de Genève et dans l’esprit de paix qui guide notre diplomatie.

« LE SOLEIL DU VENEZUELA EST NÉ DANS L’ESEQUIBO »

Caracas, le 23 septembre 2021