L’Équateur étend le contrôle militaire de l’accès aux prisons

Les forces armées continueront à soutenir la police dans le contrôle de l’accès aux prisons en Équateur, qui sont dans un état d’exception, a annoncé le gouvernement dans un communiqué.

« Les forces armées continueront d’assurer la sécurité sur le périmètre extérieur des centres de détention », a précisé le ministère de l’Intérieur.

La résolution a été adoptée par le soi-disant Cabinet de sécurité sectorielle, dirigé par la ministre de l’Intérieur, Alexandra Vela, où la situation du système de réinsertion sociale et « les mesures contre le point culminant de l’état d’urgence, le 28 décembre, ont été analysé. ».

En outre, les militaires équatoriens, qui sont constitutionnellement interdits d’opérer à l’intérieur des prisons, « participeront à des opérations de contrôle de la possession et de la détention d’armes à feu, de munitions et d’explosifs, conformément à la loi », a rapporté l’agence de presse AFP.

El gobierno del presidente de Ecuador, Guillermo Lasso, mantiene el Estado de excepción para movilizar a la Policía y Fuerzas Armadas «con la finalidad de mantener el orden en los centros penitenciarios», donde más de 300 reclusos han muerto en revueltas en lo que va de l’année.

Pour cette raison, les patrouilles seront intensifiées sur les voies d’accès aux prisons du pays et à l’intérieur des centres « les forces de réaction seront maintenues pour une action immédiate ».

L’Équateur compte 65 prisons d’une capacité d’environ 30 000 détenus, mais elles sont habitées par 39 000 (30% surpeuplées), dont 15 000 sans condamnation.