Les barrages putschistes sur les routes brésiliennes sont démantelés

Brasil de Fato – La police fédérale des autoroutes (PRF) a rapporté ce samedi après-midi (19), que près de la moitié des blocages bolsonaristes enregistrés sur les routes brésiliennes dans la matinée avaient été défaits.

Auparavant, le PRF avait enregistré 18 emplacements avec un flux complètement interdit. Quelques heures plus tard, il y avait 10 régions dans cette situation.

Selon la dernière mise à jour, il y a des problèmes à União da Vitória au Paraná, Sorriso, Campo Novo do Parecis, Sapezal et Sinope au Mato Grosso et Itaituba et Novo Progresso au Pará.

Toujours selon le bulletin de la corporation, il reste encore 20 points d’écoulement partiellement interrompus par des manifestations putschistes dans plusieurs régions.

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Depuis le résultat du second tour, les partisans extrémistes de Jair Bolsonaro (PL) ne se sont pas résignés à la défaite du candidat et ont encouragé les protestations contre la démocratie brésilienne.

Les groupes, qui croient et répandent des théories du complot sur les résultats des élections, se massaient à proximité des unités militaires. Après que le tribunal eut déterminé le blocage des comptes de plus de 40 hommes d’affaires soupçonnés d’avoir injecté de l’argent dans des manifestations illégales et antidémocratiques, certains de ces groupes ont recommencé à occuper les routes.

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Des documents qui circulent via des canaux d’extrême droite sur Internet indiquent que les barrages routiers sont commandés par des camionneurs. Mais une association qui représente des dizaines de milliers de travailleurs du transport de marchandises nie tout lien avec les actes et dit qu’elle poursuivra les hommes d’affaires qui financent les manifestations.

L’Association brésilienne des conducteurs de véhicules automobiles (Abrava) facturera une indemnisation pour les dommages causés à la catégorie. L’entité affirme que les manifestations utilisent des employés de grandes entreprises agroalimentaires pour fermer les routes.