Les cas de syndrome respiratoire sévère chez les enfants se multiplient, dit Fiocruz

São Paulo – Le bulletin Infogripe, publié chaque semaine par la Fondation Oswaldo Cruz (Fiocruz), alerte sur l’augmentation des cas de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) chez les enfants.

Selon l’édition, publiée ce mercredi (13), les contagions sont majoritairement liées au virus respiratoire syncytial (VRS) dans la tranche d’âge 0 à 4 ans. Mais chez les enfants de 5 à 11 ans, les cas sont principalement dus au covid-19 et aux infections au rhinovirus.

Au total, 22 645 décès associés à des cas de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère ont été enregistrés en 2022. Le nombre d’occurrences dans l’année est de 112 087. De ce total, 55,7% avaient un résultat de laboratoire positif pour certains virus respiratoires. Le syndrome respiratoire est une complication souvent associée à l’aggravation de certaines infections virales. Le patient peut ressentir une détresse respiratoire et une baisse de la saturation en oxygène, entre autres symptômes.

Selon la Fiocruz, les occurrences chez les enfants ont montré un signe d’augmentation significative dans plusieurs États depuis février. Cependant, la courbe de cas indique la formation possible d’un plateau, c’est-à-dire une image de stabilisation des niveaux élevés.

Les notifications de SRAS dans le pays ont augmenté ces dernières années en raison de la pandémie de covid-19. En 2020, la propagation de la maladie représentait 97% des cas avec un résultat positif pour certains virus respiratoires. Ce pourcentage est actuellement plus faible, mais non moins inquiétant : en 2022, 86,1 % des occurrences sont associées au covid-19.

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Au cours des quatre dernières semaines, le covid-19 était lié à 41,6 % des déclarations de syndrome respiratoire. Dans cette même période, le le virus respiratoire syncytial a contribué avec 36,7% des cas. Cependant, lorsque seuls les cas ayant évolué vers le décès au cours de ces quatre semaines sont observés, 83,4 % sont liés au covid-19 et seulement 7,4 % au VRS.

L’enquête fournit également une analyse pour les trois prochaines semaines (court terme) et pour les six prochaines semaines (long terme). Sur les 27 unités fédératives, neuf enregistrent des signes de croissance dans la tendance à long terme : Acre, Amapá, Espírito Santo, Maranhão, Piauí, Paraná, Roraima, Rio Grande do Sul et Santa Catarina. Les autres montrent des signes de déclin ou de stabilité.

« Dans tous les endroits qui montrent des signes de croissance, les données par tranche d’âge suggèrent qu’il s’agit d’un scénario limité à la population enfantine (0 à 11 ans) », explique Fiocruz. Même dans les États où il n’y a aucun signe de croissance pour la population générale, il est possible d’observer une augmentation des cas chez les enfants.

Avec les informations de l’Agência Brasil