Les juges et les procureurs critiquent la «réforme» incluse dans le député pour la réduction de salaire

São Paulo – La Chambre est sur le point de voter la mesure provisoire (MP) 1 045, pour renouveler le programme de réduction ou de suspension des salaires et des heures de travail. Mais le remplaçant du projet initial comprend une série de « tortues », des thèmes étrangers au sujet. En effet, l’avis préliminaire du rapporteur, le député Christino Aureo (PP-RJ), a ajouté plusieurs autres éléments au texte. Pour les observateurs, avec les tortues, le MP devient une autre mini-réforme syndicale. Pour cette raison, le projet est critiqué par les centrales syndicales, par le ministère public du Travail et par Anamatra, une association qui regroupe des magistrats.

Le MPT a d’ailleurs élaboré un document pointant « les défauts de constitutionnalité et de conventionnalité formelle et matérielle ». Avec cela, a-t-il ajouté, la proposition pourrait créer « une incertitude juridique et des conséquences très néfastes pour la société ». Le texte attaque également la prérogative du MPT de négocier des conditions d’ajustement de conduite (TAC). Dieese, en revanche, au début du traitement du MP 1 045, a préparé une note technique citant certains « points critiques » du projet, tels que la perte de revenus et favorisant la négociation individuelle.

Thèmes déjà rejetés

Mercredi dernier (4), des représentants d’Anamatra ont circulé dans l’hémicycle et distribué une note technique contre l’approbation du rapport sur le MP 1.045. Dans le document, l’entité demande l’exclusion de 63 articles de la mesure provisoire.

Selon le président de l’association, Luiz Antonio Colussi, le rapport de Áureo cherche à inclure des éléments qui ont déjà été proposés – et rejetés. « La tentative d’insérer des thèmes étrangers au texte original de la mesure provisoire n’est pas nouvelle. Le Tribunal fédéral a déjà eu l’occasion de reconnaître l’insuffisance de la procédure, qui attaque des dispositions expresses de la Constitution », a-t-il déclaré.

« Rien de bon »

« Réduction des droits du travail, facilitation de l’embauche précaire, aplatissement des syndicats, réduction de la structure d’encadrement et clémence dans la répression des mauvais employeurs : rien de bon, à aucun moment et en aucun lieu, n’est venu de politiques et de pratiques avec ces valeurs », ajouta-t-il Colussi. « Si cela n’a pas fonctionné avec une loi formellement approuvée, ce ne sera guère avec des dispositions greffées. »

Présenté en avril, le député du « Nouveau programme d’urgence pour le maintien de l’emploi et des revenus » prévoit le versement d’une partie de l’assurance-chômage aux travailleurs dont le contrat est suspendu ou dont le salaire et les horaires de travail sont réduits. Le substitut comprenait le programme de première opportunité et de réinsertion professionnelle (Priore), destiné aux jeunes âgés de 18 à 29 ans, dans le cas de leur premier emploi avec un contrat formel, et aux personnes de plus de 55 ans sans contrat formel depuis plus de 12 mois. Une tentative similaire faisait partie du projet de carte de travail vert et jaune défait. Ici aussi, le taux FGTS est réduit de 8% à 2%.

Pas de contrat, seulement « bonus »

Et il y avait aussi le Requip, un régime de travail spécial. Dans ce cas, les bénéficiaires sont les travailleurs qui ne sont pas inscrits depuis plus de deux ans, les jeunes âgés de 18 à 29 ans et les bénéficiaires du programme Bolsa Família avec un revenu familial mensuel pouvant aller jusqu’à deux salaires minimum. Ce régime ne sera pas considéré comme une relation de travail et prévoit le versement de primes. Ainsi, sans contrat et sans droits comme les vacances et les cotisations sociales.

Selon le président de la CUT, Sérgio Nobre, les amendements, en plus de ne pas résoudre le problème de l’emploi, nuisent à l’éducation formelle. « Les jeunes doivent étudier pour se développer professionnellement, établir une carrière, structurer leur vie avec des emplois de qualité afin de pouvoir plus tard faire vivre une famille », dit-il. « Toute opportunité d’emploi est importante, mais l’emploi précaire ne fait pas grandir le pays. Il faut un emploi de qualité, avec une protection sociale et une sécurité sociale. Mais le gouvernement ment aux gens en disant que le CLT coûte cher aux entreprises et c’est pourquoi ils ne l’emploient pas.