Les partis poursuivent les pourparlers et le STF décide de la fédération mercredi

São Paulo – Lors de sa première séance délibérante, mercredi (2), le Tribunal suprême fédéral (STF) a inscrit à l’ordre du jour une injonction au sujet des fédérations de partis. Ce mardi, à 10 heures, la Cour entame ses travaux pour 2022, après les vacances, par une séance solennelle. L’événement se tiendra par vidéoconférence, en raison de l’augmentation du nombre de cas de covid-19 et de grippe dans le District fédéral.

Le 9 décembre, le ministre Luís Roberto Barroso, rapporteur de l’Action directe d’inconstitutionnalité (ADI) 7 021, du PTB, contrairement aux fédérations de partis, a autorisé la constitution de ces entités. À leur tour, ceux-ci doivent obtenir leur inscription auprès du Tribunal supérieur électoral (TSE) jusqu’à six mois avant les élections du 2 octobre, c’est-à-dire le 2 avril.

D’autre part, PT, PSB, PV et PCdoB ont présenté vendredi (28), dans le même TSE, une demande de prolongation du délai de formalisation des fédérations de partis. Les sous-titres revendiquent initialement la date du 5 août. Les présidents des partis ont l’intention de rencontrer Barroso, qui préside actuellement également le tribunal électoral, et d’exposer les difficultés objectives à respecter le délai jusqu’en avril.

Indépendamment des questions juridiques et formelles, les aspects politiques ont fait l’objet de discussions plus complexes. Les quatre associations se réuniraient lundi soir (31) pour évoquer les aspects liés au fonctionnement d’une fédération, notamment le statut.

Lors d’une réunion tenue mercredi dernier (26), PT, PSB, PCdoB et PV ont tenu une réunion considérée comme « très productive, montrant une grande convergence dans la construction institutionnelle de la fédération », selon les mots du président du PT, député fédéral (PR) Gleisi Hoffman.

Alckmin, Haddad et la France

Il n’y a aucune difficulté à établir un consensus autour du nom de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva pour le palais du Planalto, mais les questions régionales ont été plus difficiles à résoudre. Surtout dans l’État de São Paulo, où les anciens gouverneurs Geraldo Alckmin (sans parti) et Márcio França (PSB) et l’ancien maire Fernando Haddad (PT) apparaissent dans les sondages d’intention de voter comme des candidats potentiellement compétitifs pour le gouvernement de São Paulo.

Jusqu’à présent, ni le PT ni le PSB ne sont d’accord avec le retrait de leurs candidats respectifs dans la course au Palácio dos Bandeirantes au nom d’un accord.

La semaine dernière, la dispute à São Paulo s’est propagée à Rio de Janeiro, où le PT devrait soutenir Marcelo Freixo (PSB), pour le gouvernement de l’État. Freixo a déclaré qu’il comprenait « parfaitement » que le PT n’abandonne pas le nom de Haddad dans l’État voisin.

En réaction, le président du PSB, Carlos Siqueira, n’a pas apprécié la déclaration du Freixo nouvellement affilié. « La déclaration était incroyable, inacceptable – encore plus le jour même où nous sommes allés négocier notre accord avec le PT », a déclaré SIqueira. Le dirigeant a ajouté qu’il était « étonné ».

Pernambouc

Outre Acre et Espírito Santo, Pernambuco est un autre État où les conversations se sont étendues. L’enquête Vox Populi commandée par le PT montre trois scénarios pour le gouvernement de l’État, et dans chacun d’eux, le sénateur Humberto Costa mène. Le pire résultat du PT est de 31%, dans un scénario dans lequel l’ancien maire de Recife Geraldo Júlio (PSB) apparaît à la deuxième place, avec 16%. Le PSB n’a pas encore choisi de candidat. Tadeu Alencar (2%) et Danilo Cabral (1%) apparaissent apparemment sans chance dans le sondage.

Les discussions portent également sur le différend pour le siège de Pernambuco au Sénat. La présidente et vice-gouverneure du PCdoB Luciana Santos et la députée Marília Arraes (PT-PE) sont citées pour le poste vacant. Si un accord conduisait le PT à un retrait improbable d’Humberto Costa par le gouvernement de l’Etat, il conserverait le siège pour être réélu au Sénat.

:: Les conversations entre Rede et Psol pour former une fédération évoluent