Les pays andins signent une déclaration pour lutter contre la désinformation électorale

Des représentants des institutions électorales de Bolivie, de Colombie, d’Équateur et du Pérou ont signé une déclaration à Quito dans le but de lutter conjointement contre les fausses nouvelles et la désinformation générées autour des processus électoraux, rapporte EFE.

Il s’agit de la « Déclaration pour lutter contre la désinformation dans les processus électoraux », qui a été signée lors de la clôture de la réunion intitulée « L’impact de la pandémie et des fausses nouvelles dans les processus électoraux », élaborée cette semaine.

Les participants ont insisté sur la préservation des principes fondamentaux de la démocratie et de la liberté d’expression dans la région, a déclaré mercredi le Conseil national électoral (CNE) de l’Équateur dans un communiqué.

Il a ajouté que pour réaliser l’objectif de la déclaration, les signataires entendent maintenir la coopération et l’assistance réciproque pour mener des actions de conseil technique, ainsi que des missions de formation et d’observation électorale.

Echangez également des informations et des expériences ; promouvoir une participation politique efficace, « ne laisser personne de côté » ; et assurer une bonne gestion de la communication, notamment sur les supports numériques.

Parmi les engagements de la rencontre, les participants ont réitéré leur intention d’appliquer en permanence les bonnes pratiques régionales de vérification des informations (factchecking) et les actions contre la désinformation des organes électoraux, des médias, des organisations de la société civile et autres institutions étatiques et privées.

De même, ils ont souligné l’apport indispensable des nouvelles technologies dans les processus électoraux, principalement à travers l’information, la communication et l’automatisation.

Les participants ont insisté sur la nécessité d’une réponse opportune des Etats et de leurs représentants, dans la construction des politiques publiques de communication dans le contexte électoral.

De cette manière, il cherche à promouvoir une citoyenneté préparée à la désinformation et à la spéculation, compte tenu de l’impact causé par la pandémie ou d’autres défis pouvant survenir dans un processus électoral.

Ils ont également reconnu l’urgence de développer des actions, principalement pendant la saison électorale, et conformément aux compétences de chaque signataire, face à la présence latente de violences politiques, notamment pour des raisons de genre.

Actions également contre d’autres formes spécifiques de discrimination qui peuvent affecter les peuples autochtones, les migrants, les personnes handicapées, les personnes ayant une orientation sexuelle différente et d’autres minorités.

En outre, ils ont fait appel à l’exercice éthique et responsable des journalistes, des professionnels et des médias, ainsi que d’autres acteurs publics et privés, sur la vérification des faits et des discours politiques avant leur diffusion.

La réunion faisait partie du projet « Soutien au cycle électoral en Équateur 2020-2022 », qui est une initiative du CNE et du Tribunal contentieux électoral, avec le soutien du Programme des Nations Unies dans sa mise en œuvre et le financement de l’Union européenne , l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement et l’Ambassade de Suisse.