Des membres de l’organisation criminelle Pata de Goma ont affronté une commission mixte policière-militaire située à Barrancas del Orinoco, au sud de Monagas, selon des sources de la sécurité citoyenne.
Pata de Goma est composée de dissidents de l’Armée de libération nationale (ELN), expression du conflit interne colombien.
C’est l’un des groupes faisant l’objet d’une enquête pour son lien présumé avec l’attaque perpétrée mardi dernier contre une patrouille de la police nationale bolivarienne (PNB), survenue dans le secteur de San Rafael de Barracas del Orinoco. Lors de cette attaque, Víctor León (29 ans), qui avait le grade de premier officier, est mort des suites d’un coup de fusil.
L’autre groupe faisant l’objet d’une enquête pour cette attaque armée est El Sindicato. Les deux organisations se disputent le contrôle total de ladite ville monaguense, traversée par l’Orénoque où se déplacent des bateaux à grand tirant d’eau. Le passage de ce fleuve permet à ces groupes de transporter leurs cargaisons de drogue depuis la Colombie, selon les enquêtes.
À la suite de cette attaque, une commission mixte a été mise en place composée d’agents du Service national de renseignement bolivarien (Sebin), de la Garde nationale bolivarienne (GNB) et de la PNB. Cette commission a confronté ce jeudi des membres du groupe Pata de Goma, dont l’un des membres a été tué.
L’affrontement s’est produit à côté d’une entreprise de filetage de poisson où l’un des individus surnommé El Negro a tenté de lancer une grenade M-26 sur la commission mixte dont les agents ont repoussé ladite manœuvre. L’homme qui a été abattu sur place.
Les preuves de l’engin explosif ont été recueillies par les agents du Cicpc puis envoyées à Sebin où ils ont effectué l’analyse et le rapport technique respectifs.
La commission mixte poursuit le dispositif de saturation à Barrancas del Orinoco à la recherche des auteurs de l’attentat perpétré contre la PNB.