L’ONU qualifie de crimes de guerre le blocus et les bombardements contre la Palestine

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a déclaré que le blocus de la bande de Gaza et les bombardements israéliens contre la population palestinienne constituent un crime de guerre.

Ravina Shamdasani, porte-parole du bureau susmentionné, a expliqué que « la punition collective de la population de la bande de Gaza, la privation d’articles essentiels et d’eau, ainsi que les bombardements contre des zones densément peuplées sont des crimes de guerre au regard du droit humanitaire international », selon Spoutnik.

Enfer sur Terre

Por su parte, Philippe Lazzarini, comisionado general de la Agencia de Obras Públicas y Socorro de las Naciones Unidas para los Refugiados de Palestina en el Cercano Oriente (Unrwa), condenó la falta de voluntad del mundo para actuar y poner fin a “este infierno dans la terre.

« Personne ne pourra dire « je ne savais pas », car des images, des enregistrements et des voix de souffrances indescriptibles arrivent toutes les heures de Gaza », a-t-il déclaré.

Lazzarini a accusé Israël d’imposer une punition collective à 2,3 millions de Palestiniens en coupant l’approvisionnement en nourriture, en eau et en carburant, note Prensa Latina.

Aide insuffisante

Concernant l’entrée de plusieurs caravanes de camions transportant l’aide humanitaire en provenance d’Egypte, il a assuré qu’elles sont insuffisantes compte tenu de l’ampleur de la crise.

Ces convois ne pourront pas inverser le fait que Gaza est étranglée, alors que sa population se sent rejetée, aliénée et abandonnée, a-t-il dénoncé.

« Il faut éviter de transmettre le message selon lequel quelques camions par jour signifient que le siège est levé, ce n’est pas vrai, ce système est voué à l’échec », a-t-il réitéré.

Sans dispositions de base

Le 7 octobre, le Hamas a lancé des milliers de projectiles depuis la bande de Gaza lors d’une attaque sans précédent et a mené une incursion armée dans les zones frontalières sud d’Israël.

En réponse, l’armée israélienne a mobilisé 300 000 réservistes, lancé plusieurs vagues de frappes aériennes sur Gaza et prépare une offensive terrestre.

Depuis le 9 octobre, Israël maintient l’enclave palestinienne sans provisions de base, même si, le 16, il a rétabli l’approvisionnement en eau du sud de Gaza, où se déplacent ces jours-ci des centaines de milliers de civils par crainte d’une invasion jugée imminente.